Aujourd’hui, le lavage des mains est à l’hygiène publique ce que le bon Dieu est à la religion catholique. Un point de départ indispensable. Indiscutable. Irréfutable. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Même qu’au milieu des années 1800, le «père du lavage de main», le médecin hongrois Ignace Philippe Semmelweis, a été ridiculisé. Congédié. Enfermé. Voici son histoire.