Luc Joli-Cœur intéressé par la direction du Parti vert du Canada

Luc Joli-Cœur souhaite participer à la course à la direction du parti du Parti vert du Canada.

Candidat vert aux récentes élections fédérales dans la circonscription de Québec, Luc Joli-Cœur souhaite participer à la course à la direction du parti.


«Il est un peu tôt pour faire connaître mes intentions, mais oui, je pourrais être un bon candidat. J’y pense et j’aimerais que d’autres y pensent aussi, parce que ce sera important d’avoir un ou des candidats du Québec», a commenté M. Joli-Cœur, lundi, après l’annonce de la démission d’Elizabeth May du poste de cheffe du Parti vert du Canada (PVC).

Comme autre candidat québécois de valeur, il pense à Pierre Nantel, candidat vert défait aux dernières élections fédérales dans Longueuil–Saint-Hubert. La candidature d’Alex Tyrrell, chef du Parti vert du Québec, ne trouve par contre pas grâce à ses yeux. Les pétitions lancées par M. Tyrrell juste avant la campagne pour forcer le PVC à se retirer plus vite des sables bitumineux, puis il y a quelques jours pour exiger le départ de Mme May, «manquaient pour le moins d’élégance», selon M. Joli-Cœur. M. Tyrrell n’aurait «pas de support», ajoute-t-il.

Économiste de formation, cadre dans la fonction publique provinciale en congé sans solde et ancien membre de cabinets ministériels du Parti québécois, M. Joli-Cœur a récolté 5,4 % des voix dans sa circonscription, le 21 octobre dernier. Meilleure moyenne au bâton que l’ensemble des verts de la région (3,6 %) et de la province (4,4 %), mais moins que la récolte canadienne (6,5 %). Joli-Cœur a obtenu près du double de ce qu’un autre candidat vert avait fait quatre ans plus tôt (2,9 %).

Ses 2949 votes seront toutefois réévalués un à un mardi, lors du recomptage judiciaire obtenu par la candidate bloquiste de la circonscription, Christiane Gagnon. Le libéral Jean-Yves Duclos a été élu avec une avance de 325 voix.

Un manque de clarté d’entrée de jeu sur les questions de l’avortement et de la Loi québécoise sur la laïcité de l’État «ne nous a pas aidés», analyse M. Joli-Cœur, à propos de la dernière campagne. Il se dit en accord avec le chef adjoint Daniel Green sur le fait qu’être «parfaitement bilingue» s’avérera essentiel pour le prochain chef du PVC.