L’explication de la porte-parole de la ville : «Nous sommes en train d’installer des brûleurs au gaz naturel pour chacun des quatre fours. Ça faisait partie des actions entreprises en [mars] 2017 après avoir observé des dépassements au niveau des normes». Si l’installation de ces brûleurs est une bonne nouvelle pour les citoyen.ne.s, pourquoi alors avoir attendu trente ans avant d’en faire l’installation?
En effet, depuis 1989, dans ses Lignes directrices relatives au fonctionnement et aux émissions des incinérateurs de déchets solides urbains, un tel équipement est recommandé afin de maintenir à au moins 1000o Celsius la température nécessaire permettant d’éviter une mauvaise combustion et l’émission de polluants (monoxyde de carbone, dioxines et furanes, etc.).
Depuis 30 ans, pourquoi nos deux chiens de garde chargés d’assurer notre santé et notre qualité de l’air, soit la Direction de la santé publique et le ministère de l’Environnement, n’ont-ils rien fait pour forcer la Ville de Québec à corriger la situation et empêcher celle-ci de nous empoisonner lentement mais sûrement?Est-ce par incompétence, duplicité, collusion, aveuglement volontaire ou manque de courage? Les citoyen.ne.s sont en droit que la lumière soit faite sur ces 30 ans d’incurie. Vivement une commission d’enquête publique afin que les responsables soient identifiés, qu’ils rendent des comptes à la population et soient remplacés par des personnes compétences, intègres et ayant véritablement à cœur la santé des citoyen.ne.s.