Suivi particulier pour la qualité de l’air dans Limoilou

Le député de Jean-Lesage Sol Zanetti s’est inquiété jeudi au Salon bleu du fait que les cheminées de l’incinérateur de Québec ont craché en moyenne en 2018 deux fois plus de monoxyde de carbone que la norme prescrite, tel que le rapportait Le Soleil. «Les gens du grand Limoilou sont parmi ceux qui respirent le plus de particules fines au Québec», a-t-il souligné.

Le ministre de l’Environnement Benoit Charette assure que son ministère a à l’oeil la qualité de l’air dans le quartier Limoilou, à Québec. «C’est une situation qui commande un suivi particulier qui est assuré présentement par le ministère de l’Environnement.»


Le député de Jean-Lesage Sol Zanetti s’est inquiété jeudi au Salon bleu du fait que les cheminées de l’incinérateur de Québec ont craché en moyenne en 2018 deux fois plus de monoxyde de carbone que la norme prescrite, tel que le rapportait Le Soleil. «Les gens du grand Limoilou sont parmi ceux qui respirent le plus de particules fines au Québec», a-t-il souligné. 

Le député solidaire a demandé au ministre d’assurer «une veille en continu sur les polluants présents dans l’air des quartiers centraux de Québec». Le ministre Charette a répondu que cette situation était déjà «connue» du ministère de l’Environnement. «Oui, il y a une veille qui se fait. Et, si jamais il y avait des ajustements qui devenaient nécessaires, il peut être rassuré, le ministère prendra ses responsabilités.»

Pour M. Zanetti, la veille qui est faite en ce moment n’est pas suffisante, car elle n’est pas effectuée sur toutes les particules qui se retrouvent dans l’air. «L’arsenic, la dioxine, furane, le mercure, tout ça, ça échappe à notre vigilance.» Le député s’inquiète que le ministère de l’Environnement «manque de rigueur et camoufle des choses». 

Des inquiétudes que ne partage par le ministre Charette, qui a défendu la compétence des fonctionnaires qui travaillent au ministère de l’Environnement. «C’est le mandat et la responsabilité du ministère de l’Environnement de dresser le portrait le plus juste possible. Donc, on ne parle certainement pas de camouflage.»

Un rapport de la Santé publique dévoilé en février démontre que la qualité de l’air dans Limoilou est l’une des pires au Québec.