Quatre conseils pour gérer sa frustration au travail

Quand on se sent frustré au travail, il est bien difficile de ne pas s’en plaindre ! Il existe toutefois des manières productives et constructives de gérer ses insatisfactions.


La frustration au travail est chose commune. Elle peut jaillir pour mille et une raisons, soit parce qu’un collègue nous énerve, parce qu’un dossier piétine ou parce que la photocopieuse est (encore) en panne... 

Que faire alors de sa frustration ? Voici quatre idées inspirées d’un article de Katie Douthwaite, rédactrice pour la plateforme de développement de carrière The Muse, et intitulé «4 Ways To Make Venting At Work Actually Productive».

1. Minimiser les conséquences

Que ceux qui veulent avoir une réputation de « chialeux » au travail lèvent la main ! Personne, n’est-ce pas ? Dans ce cas, il vaut mieux apprendre à se plaindre en cherchant à limiter les conséquences, c’est-à-dire lorsqu’on se retrouve seul à son bureau, la porte fermée, plutôt qu’en pleine réunion devant l’ensemble de ses collègues. Au besoin, se retirer de la situation et aller marcher quelques minutes au grand air. Bouger fera baisser la tension mentale et physique qui accompagne immanquablement le sentiment de frustration.

2. Trouver des solutions

Ventiler, c’est bien, mais trouver des solutions, c’est mieux ! L’idée ici est d’investir autant d’énergie dans la résolution de problèmes que dans les plaintes. En effet, la frustration étant le signe d’un besoin non comblé, trouver des façons de satisfaire ce dernier donne non seulement un sentiment de pouvoir et de contrôle sur la situation, mais favorise l’estime de soi.  Sans compter que les solutions sont souvent simples ! Par exemple, si on se plaint qu’un collègue ne répond jamais à ses courriels, pourquoi ne pas l’appeler ou aller lui parler directement ?

3. Écrire les facteurs de frustration

Il arrive qu’on travaille avec un sentiment constant de frustration sans trop savoir pourquoi. Un sentiment si fort qu’on arrive à peine à s’en défaire une fois à la maison. Si tel est le cas, il est grand temps d’écrire les facteurs de cette frustration. Cela permettra d’une part de les comprendre et de les anticiper, et d’autre part de les éviter et de les vaincre. De plus, une fois écrits noir sur blanc, de nombreux facteurs paraîtront moins importants et donc, beaucoup plus (di)gérables !

4. Équilibrer le négatif avec le positif

Souvent, on ne retient que le négatif d’une situation. En psychologie, c’est ce qu’on appelle faire de l’abstraction négative. Pour renverser la tendance, il faut s’efforcer de remarquer et de verbaliser le positif, que ce soit le dossier d’un collègue remis à temps ou l’achat d’une photocopieuse ultraperformante… Avec la pratique, voir et partager le positif deviendra de plus en plus naturel. Qui plus est, cela encouragera les autres à faire de même !

Ainsi, selon Katie Douthwaite, laisser exploser sa frustration au travail ne donne rien de bon. Il est préférable d’apprendre à l’exprimer et à l’utiliser de manière constructive, puisqu’une frustration bien gérée peut mener à des changements positifs au sein d’une organisation.

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