Dans la galerie ensoleillée d’Engramme, on est d’abord saisi par la multitude infinie de détails, qui donnent l’impression que les images, en noir et blanc, bougent. Pour créer ces grandes impressions qui lui demandent un mois de travail ardu, l’artiste sculpte de colossaux panneaux de bois sur lesquels elle doit s’allonger. À la gouge? «Non, au couteau de cuisine», répond la principale intéressée. «C’est beaucoup plus précis!»
Christiane Baumgartner présente deux autres pièces, dans l’exposition centrale de Manif d’art 9, au Musée national des beaux-arts du Québec. The Wave, une grande vague qui rappelle la célèbre grande vague d’Hosukai, et Phoenix, un déluge de flammes et de couleurs.
La nature, furieuse et saisissante, est toutefois un thème récent pour l’artiste. «J’ai fait des pièces beaucoup plus construites, avec des avions, autour de la Deuxième Guerre mondiale. Être une femme artiste et commencer sa carrière avec des cascades et des couchers de soleil, impossible!»
Jusqu’au 21 avril au 510, côte d’Abraham