Résidences universitaires et cannabis: Zéro fumée

Les résidences du pavillon Alphonse-Marie-Parent, sur le campus universitaire

Si les jeunes sont souvent associés à la consommation de marijuana, la légalisation du cannabis ne semble pas avoir causé de problèmes dans les résidences étudiantes de l’Université Laval, où en fumer est interdit.


Le nombre de plaintes officielles n’a pas été compilé sur une assez longue période de temps pour pouvoir être comparé aux plaintes du même genre, déposées avant le 17 octobre. Mais «grosso modo, rien à signaler de notre côté, tout se passe bien», a fait savoir André-Anne Stewart, porte-parole de l’Université Laval. 

Elle ajoute qu’une dizaine de signalements ont été reçus au cours de l’automne et que les suivis nécessaires ont été effectués.

Après avoir consulté ses membres, l’Université Laval s’est dotée fin septembre d’une politique pour encadrer l’usage du cannabis. En fumer est strictement interdit en tout temps sur le campus et dans les résidences universitaires. 

Les parties communes et les 2300 chambres réparties dans quatre pavillons sont non-fumeuses, à l’exception de huit chambres, fumeuses par un droit acquis avant mars 2017 (cigarette seulement). «Ce nombre diminue au fur et à mesure que les personnes quittent au terme de leurs études», souligne Mme Stewart.



Muffins au pot

La consommation de cannabis par un étudiant, sous une autre forme que l’inhalation, est tolérée lors d’activités sociales étudiantes tenues après les heures de cours en fin de soirée, stipule la politique. Par exemple, des muffins au pot peuvent être mangés lors d’un party d’association, toujours en dehors des heures de cours.

La culture du cannabis est quant à elle formellement interdite en résidences.