Indépendance: la paresse et la tragédie

L’indifférence et la perte du sens tragique de la politique sont peut-être à l’origine de cette paresse intellectuelle répandue chez l’ensemble des indépendantistes, pressés pas pressés, conservateurs comme progressistes, souligne l'auteur.

L’année 2018 tire à sa fin et elle emporte avec elle l’ancien cycle politique qui caractérisa la deuxième moitié du XXe siècle au Québec, au courant duquel l’enjeu de l’indépendance était central au sein de la joute politique. Élection du Parti québécois, référendum raté, accord du Lac Meech, référendum prétendument volé et poing levé de PKP ne sont peut-être plus que choses du passé avec l’avènement de la Coalition avenir Québec au pouvoir. Attention : il ne s’agit pas de dire que l’indépendantisme est mort, comme on ne cesse de nous le répéter depuis la naissance même du mouvement.