Les activités de la forêt Montmorency se déclinent sous trois grandes sphères: l’enseignement et la recherche, l’ouverture au public et la foresterie. «Ces trois volets-là définissent le modèle d’aménagement et la façon de mettre en valeur l’ensemble des ressources du territoire», précise le directeur des opérations, Hugues Sansregret. Pour y parvenir, ses acteurs mettent de l’avant un modèle viable d’aménagement des ressources ligneuses, fauniques, hydriques, récréatives, touristiques et paysagères, tout en veillant à la productivité de la forêt, à sa capacité de régénération et à sa vitalité.
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«L’enseignement et la recherche, c’est sa fonction première, souligne M. Sansregret. On a 73 projets de recherche actifs. En presque 55 ans d’existence, on a plus de 700 publications qui ont été faites par des chercheurs et des étudiants gradués. On a des partenaires de recherche, tant sur le plan local qu’international. On a un partenariat avec la NASA en imagerie satellitaire et, en estimation de biomasse, avec Environnement Canada.»
Par son ouverture au public, la forêt Montmorency propose une panoplie d’activités qui permettent aux visiteurs d’être au coeur de la forêt et de l’aménagement forestier tel qu’il est enseigné à l’Université Laval. Elle se spécialise dans les sports d’hiver non motorisés. «On veut que les gens prennent le temps d’observer les paysages, les coupes forestières et ses effets ainsi que les recherches qu’on fait», explique le directeur des opérations. Ce volet récréatif poursuit aussi des objectifs liés à la notion d’acceptabilité sociale.
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La forêt Montmorency relève des facultés de foresterie, de géographie et de géomatique. Pour les professeurs, c’est une façon d’enseigner leur matière sur le terrain. Les étudiants y viennent également pour faire leurs stages. L’Université de Bordeaux, en France, est un partenaire. «La forêt Montmorency est souvent citée en exemple comme un modèle pour gérer les forêts publiques dans le monde», mentionne Hugues Sansregret.