François St-Pierre, qui est aussi fondateur du Toit à la table, une entreprise qui cultive des jardins urbains sur des toitures de grande superficie, a présenté la pétition lundi au conseil de ville de Québec.
Le résident du secteur Sillery avait reçu une contravention de 1379 $ pour des potagers aménagés en 2017 en façade et sur le toit de sa maison.
En plus de réclamer l’adoption d’un règlement autorisant les jardins en façade, il a aussi demandé à l’administration Labeaume d’infirmer la décision de la cour municipale.
La conseillère responsable de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, Marie-Josée Savard, a répondu que la contravention serait maintenue. «En premier, on voulait s’assurer que la Ville avait eu du jugement» dans la remise de la contravention. Elle soutient que M. St-Pierre a reçu deux avis pour se conformer avant d’avoir une contravention.
Le maire Régis Labeaume a renchéri, disant que c’était une mauvaise idée que les élus changent une décision judiciaire même s’ils en avaient la prérogative, présentant la chose comme un «dangereux précédent».
Comme elle l’avait confirmé au Soleil il y a quelques semaines, Mme Savard a réitéré l’intention de la Ville d’adopter un règlement autorisant les jardins en façade. Toutefois, l’exercice serait plus compliqué qu’il n’y paraît.
Par le passé, Mme Savard avait indiqué que plusieurs questions doivent se poser afin d’uniformiser les jardins et garantir l’acceptabilité sociale. Parmi elles, le choix d’autoriser des bacs ou pas ou encore de définir la distance de la rue et les hauteurs maximales des plantations.
Certaines municipalités comme Granby, Drummondville, Rimouski, Saint-Bruno et Victoriaville permettent déjà l’agriculture urbaine résidentielle en façade. Chacune offre des exemples à suivre.
Les opinions divergent au sein même d’Équipe Labeaume. S’il y a consensus, un projet de règlement pourrait être présenté dès le printemps 2019.
Déjà, de nombreuses institutions à Québec possèdent des potagers sur leur toit ou en façade. Parmi eux : L’Industrielle Alliance, Le Château Frontenac, Lauberivière et l’Assemblée nationale.
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ÉLECTION PARTIELLE LE 9 DÉCEMBRE
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La mécanique vers une élection partielle à la Ville de Québec est officiellement enclenchée à la suite de la démission du conseiller Jonatan Julien. Les électeurs du district Neufchâtel-Lebourgneuf devront donc se rendre aux urnes le dimanche 9 décembre.
Jonatan Julien, candidat caquiste élu dans Charlesbourg au scrutin du 1er octobre, a démissionné vendredi de son poste de conseiller du district Neufchâtel-Lebourgneuf.
Dans une lettre qu’il a fait parvenir au greffier de la Ville, il en a profité pour remercier les citoyens de son district pour leur soutien depuis sa première élection en novembre 2013.
Il avait aussi un bon mot pour les employés de la Ville et ses collègues conseillers, tout en souhaitant avoir des dossiers en commun dans le cadre de ses nouvelles fonctions.
Comme le prévoit la loi, le greffier de la Ville a avisé l’avis de vacance du poste de M. Julien lors du conseil municipal de lundi. Il avait quatre mois pour déterminer la date du scrutin d’une élection partielle, en prévoyant une période électorale minimale de 45 jours.
Le choix s’est arrêté sur le dimanche 9 décembre. Le maire de Québec avait récemment souhaité un scrutin hâtif, idéalement avant la période des Fêtes.
À ce jour, Équipe Labeaume est la seule formation à avoir fait connaître son candidat. Il s’agit de Dominique Turgeon, femme d’affaires titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires. Elle est propriétaire du café-boulangerie Les Moulins La Fayette situé près des Galeries de la Capitale.
La Ville de Québec estime à quelque 135 000 $ le coût d’une élection partielle.
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FORUM SUR LA PÉNURIE DE MAIN-D’OEUVRE
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La Ville de Québec organisera en 2019 un premier rendez-vous annuel avec la communauté d’affaires de la région. Le maire de Québec Régis Labeaume explique que l’événement vise à aborder certains sujets et enjeux comme l’économie, la fiscalité et l’entrepreneuriat. La première rencontre aura comme principal sujet la crise de l’emploi qui touche la province. La rencontre qui a pour titre De la parole aux actes s’attardera sur l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre et l’immigration. «On va partager un diagnostic et enrichir la réflexion de tout le monde pour trouver des solutions. Ça interpelle tout le monde dans la région de Québec. Il y a des besoins criants, ça freine l’économie de la région de Québec et il n’y a pas une solution magique», explique Jean St-Gelais, président du conseil et chef de la direction de La Capitale, coprésident d’un groupe de travail formé en 2017 sur l’environnement économique de la région de Québec. Le rendez-vous aura lieu le 28 février et le 1er mars 2019.