Faire son ménage virtuel avant de chercher un emploi

Il est important de faire une bonne vérification de son compte Facebook avant de se lancer à la recherche d’un emploi.

Avant de vous embaucher, votre futur employeur risque de jeter un coup d’œil à vos profils sur les médias sociaux. Voici une liste d’éléments à vérifier pour ne rien oublier dans votre ménage virtuel...


Le chouchou des recruteurs : LinkedIn

LinkedIn est le réseau le plus consulté par les employeurs, raison de plus d’y avoir un profil sans taches!

La photo

On en choisit une qui nous donne l’air à la fois professionnel et sympathique.

Le résumé, les expériences de travail et les compétences 

Ils doivent être à jour et concorder avec les informations qui figurent sur le CV envoyé aux employeurs.

La qualité de la langue

Les fautes de langue commises en ligne jouent en la défaveur des candidats, alors on se relit deux fois plutôt qu’une.

Les recommandations

Selon Marika Laforest, consultante en communication numérique et médias sociaux, solliciter son réseau pour obtenir des recommandations est une démarche qui en vaut la peine. «Ça ajoute du poids à la candidature, ça met en valeur des réalisations et des points forts qui ne figurent pas nécessairement dans le CV. L’aptitude au travail d’équipe, par exemple.»

Le village virtuel : Facebook

«C’est la plateforme la plus personnelle; un véritable milieu de vie virtuel. C’est donc le réseau qui en révèle le plus sur un candidat», estime Marika Laforest.

Quelques éléments à vérifier :

• Nos photos et celles sur lesquelles on a été identifié sont-elles décentes?

• A-t-on activé les notifications nous avisant chaque fois qu’on est identifié sur une nouvelle photo ou publication?

• L’historique d’emploi est-il à jour? («Si on néglige de mentionner l’emploi qu’on occupe depuis deux ans, difficile de convaincre un employeur potentiel qu’on est méticuleux et organisé», souligne Marika Laforest.)

• Les intérêts indiqués sont-ils compatibles avec les valeurs et les activités du milieu de travail? Par exemple, une passion affichée pour la Formule 1 risque de ne pas convenir à une organisation qui fait du respect de l’environnement la pierre d’assise de sa marque.

• Les publications sont-elles purgées de tout contenu potentiellement offensant (références aux drogues illégales, propos sexistes ou racistes, partisanerie politique)?

Twitter

Ici aussi, attention à la photo de même qu’à la description du compte. On survole ensuite ses tweets et retweets pour éliminer ceux qui pourraient faire sourciller les donneurs d’emploi.

Ce réseau est par ailleurs un bon moyen de démontrer son intérêt pour un secteur d’activité, croit Marika Laforest. Pour ce faire, on s’abonne aux comptes d’entreprises et d’individus influents dans son domaine, on retweete les informations pertinentes et on entre soi-même dans la conversation.

YouTube, Instagram, Pinterest et les autres

Même ces réseaux moins fréquentés par les recruteurs méritent qu’on y dépoussière ses comptes. Donnent-ils de nous une image acceptable pour un employeur? Si ce n’est pas le cas, on resserre les paramètres de confidentialité ou on supprime sans pitié les éléments indésirables.

Google et compagnie

La pratique de l’egosurfing, soit entrer son nom dans un moteur de recherche pour vérifier ce qui nous est associé sur le Web, est une opération que Marika Laforest avoue mener régulièrement : «Ce n’est pas narcissique! Il est important de surveiller sa présence numérique.»

Il faut aussi garder à l’esprit que même le contenu qui n’est en théorie accessible qu’à nos contacts peut tomber sous les yeux d’un employeur potentiel. «On représente notre organisation tout le temps, pas juste de neuf à cinq», rappelle Marika Laforest.

Sa règle d’or : «Ne dites pas sur les médias sociaux ce que vous ne seriez pas à l’aise de dire devant 20 000 personnes au Centre Bell.»

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