Mme Anglade a annoncé vendredi que le Centre de recherche industriel du Québec (CRIQ) bénéficiera d’une subvention de 43,5 millions $ sur cinq ans. Basé à Québec, le CRIQ utilisera l’argent pour aménager un centre d’impression 3D et différents centres de démonstration de nouvelles technologies.
Le CRIQ, qui compte des bureaux à Québec et à Montréal, ouvrira également des antennes à Drummondville, à Saint-Laurent et à Longueuil, afin que les entreprises puissent envoyer leurs employés se familiariser avec de nouvelles technologies.
Denis Hardy, pdg du CRIQ, explique que le Québec avait «un petit peu de retard» en termes de robotisation et d’automatisation, mais que les chefs d’entreprises sont prêts aujourd’hui à franchir le pas. «On sent qu’il y a une effervescence actuellement depuis deux ans. Disons que le téléphone sonne plus qu’avant.»
Mme Anglade ajoute qu’il «faut qu’il continue à sonner encore plus souvent», afin qu’au Québec, on augmente toujours «le niveau d’ambition qu’on a».
M. Hardy explique que la subvention permettra de créer une vingtaine de nouveaux emplois d’ici 5 ans, mais surtout d’acquérir de l’équipement qui est très coûteux. Pas que l’équipement actuel du CRIQ soit désuet, mais à la vitesse où les nouveautés arrivent dans le domaine industriel, il doit constamment être mis à jour.
Le ministre responsable de la Capitale-Nationale Sébastien Proulx croit que la ville de Québec est bien positionnée pour faire face au «tsunami numérique» qui déferle sur les entreprises, étant donné que les acteurs en éducation et en économie travaillent de pair.