L’impact du réchauffement climatique sur l’industrie touristique – étroitement lié à la saisonnalité et aux extrêmes climatiques – est une réalité sur laquelle se penchent actuellement l’ATR de Charlevoix, l’Office du tourisme de Québec, les MRC de la Capitale-Nationale et la SEPAQ qui ont récemment contribué au cofinancement d’une étude menée par Ouranos et le gouvernement du Québec en collaboration avec la Chaire de tourisme Transat de l’UQAM. Le but? Réaliser un diagnostic territorial et cerner les risques et les opportunités, principalement pour : les activités de plein-air, les sports de glisse, l’agrotourisme, les événements, le golf et le camping.
En général, pas de panique! «Il existe des risques mais aussi des opportunités. Quand on le sait d’avance, on peut se préparer et y voir de belles occasions d’affaires», affirme Stéphanie Bleau, coordonnatrice du programme Tourisme d’Ouranos. À titre d’exemple, certains éléments se précisent pour le futur. «La saison chaude aura tendance à s’étirer, ce qui pourrait s’avérer bénéfique pour certaines pratiques saisonnières telles que l’agrotourisme, le plein air et la tenue d’événements à des moments de l’année jusqu’ici sous-évalués», affirme Mme Bleau. En contrepartie, cette réalité pourra aussi entraîner des défis sur les plans de la gestion et de la planification des aménagements, des opérations et des ressources humaines (personnel étudiant, l’été).
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L’hiver, les montagnes de Charlevoix continueront de recevoir de la neige en abondance, un peu moins en bordure du fleuve. Les phénomènes hydrométéorologiques extrêmes (plus fréquents, plus intenses) sont à surveiller pour toutes les saisons. Une chose est sûre: tous les acteurs concernés par l’étude ont tout à gagner en misant sur le dialogue et la complémentarité de leur offre, beau temps mauvais temps. Cette étude sera rendue publique cet été sur www.ouranos.ca/programme/tourisme/
Diane Laberge, recherche et réalisation
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