À la douleur que j’ai: ce brûlant spasme de vivre

Dans le spectacle À la douleur que j’ai, la danse est toute puissante, palpitante, volubile, sur une trame sonore qui entrecroise les silences assourdissants et des pièces de musique classique.

CRITIQUE / Si le titre, À la douleur que j’ai, est emprunté au poème Soir d’hiver de Nelligan, les costumes pastel et les sourires figés ont quelque chose des films de Wes Anderson. Mais les élans, les étourdissements, cette douleur sublimée, ces étreintes ratées, cette émotivité brûlante n’appartiennent qu’à Virginie Brunelle, qui monte son jeu d’un cran avec ce spectacle.