Persévérance scolaire 2018: un grand geste pour nos enfants

Les Journées de la persévérance scolaire qui se déroulent actuellement nous rappellent que l’on peut poser des gestes qui feront la différence pour les enfants en difficulté, souligne les auteurs de cette lettre.

Voir ses enfants réussir dans la vie est sans aucun doute le plus grand espoir de chaque parent du Québec. Ils y investissent leurs efforts, leur talent, leur amour envers les enfants.


Des milliers de personnes dans les réseaux de garderies, dans les écoles, dans les municipalités contribuent chacune à leur manière à faire en sorte que les enfants puissent réaliser leur plein potentiel. Il faut les féliciter et les remercier, car la grande majorité des enfants terminent leurs études et sont bien préparés pour construire leur avenir.

Malheureusement, environ le quart des enfants québécois décrochent du réseau scolaire sans avoir obtenu un diplôme. C’est trop, beaucoup trop. Les Journées de la persévérance scolaire qui se déroulent actuellement nous rappellent que ce n’est pas inéluctable, que l’on peut poser des gestes qui feront la différence pour ces enfants en difficulté.

Encouragement

Pour l’une des premières fois, un sondage réalisé auprès de décrocheurs, de raccrocheurs, mais aussi auprès de jeunes qui y ont songé, mais qui ont persévéré nous démontre l’importance de chaque petit geste pour convaincre nos jeunes de terminer leurs études. Au premier chef, de l’encouragement. Ce n’est pas compliqué, tout le monde peut le faire. Que ce soit de la part des parents, de la famille, des amis, des professeurs ou de personnes significatives, un petit geste, un encouragement, une tape dans le dos peut faire la différence.

Bien sûr, l’engagement de la famille dans le parcours scolaire est déterminant pour la réussite des enfants. La famille est un acteur social de premier plan, que ce soit en matière d’éducation, de santé, d’entraide, de loisirs, de culture, etc., où elle agit comme principal relayeur pour un grand nombre de services publics adressés aux citoyens. Mais, comme le démontrent bien ces Journées de la persévérance scolaire, nous avons tous un rôle à jouer. Chaque petit geste compte pour un jeune qui a des doutes sur la poursuite de sa scolarité. L’addition de tous les efforts devient finalement un grand geste pour tous nos enfants.

Raymond Villeneuve et Marie Rhéaume, président et directrice générale du Réseau pour un Québec Famille