Si le commissaire Robert Lafrenière n’a pas su jusqu’à maintenant créer une cohésion au sein de ses troupes, son leadership ne deviendra pas par magie extraordinaire parce que l’UPAC devient un corps de police indépendant.
UPAC: la patience a des limites
«Il y a une grosse guerre à l’UPAC.» Ce n’est pas l’opposition à Québec qui le dit pour embarrasser le gouvernement Couillard. C’est le patron de la Sûreté du Québec, Martin Prud’homme, qui l’affirmait l’automne dernier à des enquêteurs de la GRC. Avant de donner plus d’indépendance et de pouvoir à l’UPAC et à son commissaire Robert Lafrenière en adoptant rapidement le projet de loi 107, le gouvernement doit avoir l’assurance que l’organisation peut se remettre sur ses rails, avancer et faire le travail que les citoyens attendent d’elle.