HABITATIONS BOIVIN: un «hobby» qui a grossi
Habitations Boivin détient le record de projets lauréats aux prix Nobilis. Outre ses 29 trophées, 37 projets soumis ont été finalistes et 6 ont reçu une mention. Dire que construire des maisons a tout d’abord été un «hobby» pour Jocelyn Boivin!
Cet ingénieur forestier a débuté dans le milieu avec un de ses frères, pour le plaisir. Ils ont fait leurs premières constructions au Mont-Sainte-Anne. «Mon père était un petit entrepreneur de la Côte-de-Beaupré», raconte Jocelyn Boivin, qui n’était pas étranger à la profession. Étudiant, il a aussi travaillé dans l’industrie. «C’était plus lucratif que d’autres emplois d’été.»
Puis le «hobby» a grossi. «J’ai eu un choix à faire», dit celui qui a poursuivi seul dans l’entreprise fondée en 1989. Il a abandonné la foresterie en 1994, l’année où il a gagné son premier prix Nobilis.
Il avait pourtant hésité quand on l’a incité à s’inscrire. «Je pensais que c’était une petite clique, une petite gang dont on ne faisait pas partie. On a finalement été lauréat.» Avec ce prix, Jocelyn Boivin a compris qu’il pouvait se mesurer à d’autres. «Pour la très petite entreprise qu’on était à l’époque, Nobilis nous a fait voir qu’on avait un certain potentiel.»
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L’entrepreneur connaît maintenant le «sérieux» du concours organisé par l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) – section Québec. Les jurés indépendants qui visitent les maisons, l’anonymat des dossiers, la surveillance par la firme Raymond Chabot Grant Thornton. Il a été impliqué de près, comme président régional et provincial de l’APCHQ au tournant des années 2000, années où sa compagnie ne pouvait pas présenter de candidatures. «Pour participer aux prix Nobilis, il faut aussi accepter qu’il y ait un peu d’arbitraire. C’est un sport jugé, comme le patinage artistique ou le plongeon», ajoute Jocelyn Boivin, conscient que certains peuvent parfois s’étonner qu’un projet ne soit pas récompensé.
Fierté
Pour sa part, Habitations Boivin continue de soumettre des dossiers de candidatures de partout dans la grande région de Québec. «C’est encore stimulant pour l’équipe. Quand on gagne, nos employés sont fiers. Même nos sous-traitants le sont. Et ils comprennent un petit peu plus pourquoi on a certaines exigences», analyse le patron.
Au fil des ans, l’entreprise spécialisée en construction résidentielle a construit la Maison Tanguay avant son virage numérique, a développé des terrains, a réalisé des projets commerciaux et institutionnels. «On fait du béton, de l’acier, des bâtiments en hauteur, des maisons de tous gabarits jusqu’à 4,5 millions $, des rénovations... On a su se diversifier. Je n’aurais pas passé 30 ans là-dedans à faire la même chose», dit Jocelyn Boivin, qui passe tranquillement la relève à son fils Luc-Antoine.
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À la lumière de son expérience, l’entrepreneur constate que le marché a évolué. Il ne se construit presque plus de maisons unifamiliales dans la première et la deuxiè-me couronnes. L’heure est aux jumelés, aux plex, aux condos. «Les plus jeunes n’ont pas le même désir que leurs parents au même âge de devenir propriétaires. Ça change la dynamique. On parle de plus en plus de densification, de mobilité, de développement durable. Tout ça commande une approche différente.»
La densification est même rendue au Mont-Sainte-Anne et en villégiature, indique Jocelyn Boivin, qui développe plusieurs projets résidentiels dans le secteur. «Les cours arrière sont plus petites, mais le terrain, c’est l’ensemble du territoire autour.»
Habitations Boivin mise sur des matériaux plus écologiques, la réutilisation des sols, une bonne intégration au site, une protection de la végétation en place. «Chez nous, on fait beaucoup de pirouettes pour conserver les arbres. On investit dans nos aménagements paysagers. On essaie, malgré une certaine densité, de créer un milieu plus naturel et verdoyant», insiste l’ancien ingénieur forestier.
Info: habitationboivin.com
Nombre d’employés: entre 25 et 45
Nombre de trophées Nobilis: 29
Nombre de projets présentés au concours: 72
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CONSTRUCTION MAURICE BILODEAU: qualité, fidélité et fierté
Parmi sa clientèle, Construction Maurice Bilodeau a déjà bâti pour trois générations d’une même famille. Un signe de confiance et de fidélité qui rend fière l’entreprise de Saint-Rédempteur, née en 1972.
«Souvent, quand on regarde les maisons à vendre dans le journal, on voit “Une réalisation de Construction Maurice Bilodeau”. C’est flatteur, les gens sont contents d’être construits par nous», souligne Jérôme Côté, copropriétaire avec sa conjointe depuis 2015. Charpentier-menuisier pour la compagnie depuis 1996, il était devenu associé en 2007 et poursuit aujourd’hui la mission de concevoir des maisons uniques, sur mesure et avant-gardistes.
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Avec ses 18 projets lauréats, ses 31 projets finalistes et ses 2 mentions au fil des ans, Construction Maurice Bilodeau arrive au deuxième rang du top 5 des entrepreneurs récompensés par les prix Nobilis dans la grande région de Québec. «C’est le fun, on a eu de tout, autant de la petite maison que de la plus grosse, en passant par des projets commerciaux, des rénovations, dans toutes les gammes», indique Jérôme Côté, heureux d’offrir de la diversité. Sa spécialité reste toutefois le marché résidentiel plus haut de gamme auprès des deuxièmes et troisièmes acheteurs.
Des maisons en série, très peu pour lui. «On peut partir d’une photo et monter le projet au complet, de A à Z. Ou réaliser d’après un plan d’architecte. On conseille les clients autant pour les choix intérieurs qu’extérieurs. On peut aussi les diriger vers des sous-traitants», énumère le copropriétaire.
Selon lui, l’entreprise se démarque pour l’intégration des maisons au site. «Construire des projets uniques implique qu’on est souvent sur des terrains spéciaux.»
Bien que le style contemporain soit très demandé ces dernières années, Construction Maurice Bilodeau s’ajuste au goût de chacun, poursuit sa conjointe, Caroline Boilard. Elle précise que la moitié des réalisations se font sur la rive sud et l’autre moitié, sur la rive nord.
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Parmi les forces de l’entreprise, outre la qualité de la construction, elle mentionne l’avant-gardisme. «La première maison LEED au Québec, c’est nous qui l’avons faite en 2009.» Son conjoint affirme aussi être parmi les premiers entrepreneurs à avoir adopté le programme Novoclimat et Novoclimat 2.0. «On veut toujours être en avance devant les autres», dit Jérôme Côté, qui tend vers les maisons à consommation énergétique nette zéro.
Implication
Il y a quelques années, Construction Maurice Bilodeau a été jointe par l’équipe de Chantal Lacroix pour l’émission On efface et on recommence. Elle a rénové la maison d’une jeune famille de Saint-Nicolas, dont la maman, Jolyane, a été emportée par un cancer à 31 ans. Ni une première ni une dernière, assurent les copropriétaires, interrogés sur le sujet. Ils ont fait de même l’an dernier pour une autre famille qui avait perdu un enfant pendant ses rénovations. La compagnie s’est aussi impliquée dans le Grand Village, qui offre des camps pour les personnes handicapées et un répit pour les familles, et dans la Fondation de l’Hôtel-Dieu-de-Lévis. «Donner au suivant a toujours été dans les valeurs de l’entreprise. C’était comme ça à l’époque et on veut que ça se poursuive», indique Jérôme Côté.
Info: mauricebilodeau.com
Nombre d’employés: 30
Nombre de trophées Nobilis: 18
Nombre de projets présentés au concours: 51
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AC CUISINES: des trophées qui renforcent le choix du consommateur
AC Cuisines tire son nom d’Albert et Claude Couture, les deux hommes qui ont fondé l’entreprise en 1974. Mais l’actuel pdg, Richard Guay, comprend — et aime bien — que les gens lisent dans ces initiales l’abréviation d’«armoires de cuisine».
Dans le hall de l’entreprise, une petite affiche invite le visiteur à se promener dans la salle de montre en attendant qu’on vienne le chercher. Il a beau tourner sur lui-même, il ne voit que quatre panneaux muraux en bois et devine une cuisine au bout d’un couloir.
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Richard Guay arrive, offre une poignée de main et nous guide vers son bureau. Le trajet est un vrai labyrinthe. Des décors de cuisine appararaissent comme les stations d’un chemin de croix, au fil des corridors à angle droit qui mènent au bureau du patron. Les tendances sont là! Chêne blanc, matières brutes, mélanges de styles, du noir, du bleu, énumère Mélanie Gagnon, directrice du développement des affaires.
Gaston Beaudet, menuisier de finition depuis 42 ans, est penché sur un comptoir de granit. Ses grosses mains tiennent deux minuscules pièces qu’il semble sur le point de coller. C’est son travail depuis 1975: réparer, ajuster, raccourcir, raboter, bref passer derrière les ouvriers qui ont installé armoires et comptoirs. Il va chez les clients, mais il s’occupe aussi des cuisines en démonstration.
En 2016, Richard Guay a acheté AC Cuisines de la compagnie Julien, à qui Mario Couture (le frère de Claude, l’un des fondateurs) l’avait jadis vendue. M. Guay s’occupe des finances et dit qu’il s’y connaît peu au rayon des tendances. Il gère une soixantaine d’employés répartis dans les bureaux de Québec (quartier Duberger) et de Montréal, ainsi que dans l’usine de la rue Volta, à Québec. Il a ses ouvriers et ses designers. Mais il fait aussi affaire avec des sous-traitants.
Depuis 1993, AC Cuisines a présenté 25 projets au concours des prix Nobilis. L’entreprise a été 16 fois lauréate (la dernière fois, c’était en 2015) et 9 fois finaliste. «Ça amène de la crédibilité, observe Richard Guay. Et ça renforce le choix du consommateur. Quand il entre et qu’il voit les trophées, ça peut avoir une petite importance dans sa décision de nous choisir.» M. Guay apprécie aussi «la reconnaissance» que lui offre le milieu de la construction en lui décernant ces récompenses.
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AC Cuisines est certifiée Dynamic Space qui atteste de la formation de ses designers en matière d’aménagement efficace. Partant du fait qu’une cuisine dure environ 20 ans, ils planifient un classement et une organisation en cinq zones : les ustensiles et la vaisselle; les poêles et les chaudrons; les aliments secs et réfrigérés; l’espace réservé à la préparation des repas; les produits de nettoyage et les ordures.
La qualité de la fabrication, la noblesse des matériaux, l’esthétisme du design et le sur-mesure constituent les forces de l’entreprise, analyse Richard Guay. Il précise qu’AC Cuisines peut aussi aménager des bureaux et des salles de bain, concevoir des garde-robes de type walk-in, habiller des foyers, confectionner du mobilier. Elle prend en charge la menuiserie, la plomberie, l’électricité, le recouvrement de plancher, la céramique, la peinture, les comptoirs, etc.
Le Québec est son territoire. «On livre aux États-Unis, mentionne Richard Guay. En Floride surtout, pour des Québécois qui y sont installés.»
Sa plus grande fierté? La satisfaction du client qui revient parce qu’il a été bien servi. Michèle Laferrière
Info: www.accuisines.com
Nombre d’employés: une soixantaine
Nombre de trophées Nobilis: 16
Nombre de projets présentés au concours: 25
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CONSTRUCTION MCKINLEY: faire connaître son nom
Quand il évoque son premier gala Nobilis, Norman McKinley se revoit en jeans, t-shirt, bottes Kodiac, flanqué de ses parents et de son directeur des comptes chez Desjardins. Il ne s’attendait pas à un événement de cette envergure et a été rassuré de ne pas devoir monter sur scène. C’était en 2004, il était finaliste. «L’année d’après, j’ai loué un complet et on a gagné notre premier prix.»
Le gaillard est devenu un habitué des trophées remis par l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec dans la région. Quand il a annoncé sur les réseaux sociaux que son entreprise, Construction McKinley, était encore en nomination cette année, les gens ont réagi par centaines. L’effet est réel, les clients et les employés sont fiers, dit-il.
Au départ, s’inscrire aux prix Nobilis avait pour objectif de faire connaître ses projets éloignés de la ville de Québec, à Saint-Gabriel-de-Valcartier, où il a ses bureaux. «À part aller au Village des sports, peu de gens connaissent le secteur.»
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L’entrepreneur a vite élargi ses activités en achetant des terrains à Val-Bélair, à Stoneham, à Shannon, pour couvrir aujourd’hui tout le territoire, de Sainte-Foy à Boischatel.
À la base, Construction McKinley a développé une expertise en terrains montagneux. «Je n’ai jamais eu de catalogues de plans. On a toujours travaillé avec des techniciens en architecture à l’interne et des architectes à l’externe pour bâtir des maisons adaptées au site.» Le projet est dicté par les pentes du terrain, l’orientation du soleil. Chaque fois, il faut repartir de zéro. «Les gens aiment dire qu’il n’y a pas 28 maisons comme la leur à Québec.»
L’entreprise, qui a construit quelque 800 maisons, en ajoute une soixantaine par année. Un volume stable qui rend Norman McKinley confortable pour maintenir la qualité. Depuis 2012, il a ouvert un volet commercial qui grossit d’année en année. L’entreprise rénove et agrandit aussi des propriétés privées.
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Une nouveauté en 2017, Construction McKinley se voit confier la construction de maisons unifamiliales sur des terrains de particuliers, en dehors de ses développements, jusqu’à Magog et au Lac-Sergent. Un signe que le nom de l’entreprise se fait connaître, se réjouit le président.
Camaraderie
Quarante-deux ans, papa de deux garçons, Norman McKinley s’est entouré de gens de confiance pour bâtir sa réputation. Quand il a lancé son entreprise, il est allé chercher Brian Monaghan, son patron quand il travaillait au Village Vacances Valcartier, adolescent. Un «gars très minutieux qui construit chaque maison comme si c’était chez lui». Il parle aussi de Daniel Carrier, son grand ami devenu directeur des ventes, d’Andrew Ayre, qu’il a aussi connu au Village Vacances. «On a quasiment eu zéro roulement de personnel en 15 ans d’affaires.»
Les clients sont pris en charge dès la première rencontre par un gérant de projet, qui les suivra jusqu’à la livraison, explique le président.
Construction McKinley réalise autant des projets de premiers acheteurs que des maisons très haut de gamme, des maisons en rangées, des condos, des immeubles à logements. «On touche à tous les budgets, il faut parfois être créatifs pour contenter les clients», souligne Norman McKinley, qui essaie de donner l’heure juste des coûts dès le départ.
Info: constructionmckinley.com
Nombre d’employés: 45
Nombre de trophées Nobilis: 15
Nombre de projets présentés au concours: 35
La petite histoire
Norman McKinley était menuisier. Après des études universitaires, il a aussi travaillé au service à la clientèle du Château Frontenac. Son destin a changé quand il a hérité d’une terre agricole de sa grand-mère. «Je n’étais pas trop fermier. Plutôt que de faire l’élevage des vaches, j’ai demandé un dézonage.» Il a obtenu sa licence d’entrepreneur en 2001, année de fondation de sa compagnie, puis a développé sur sa terre des rues et des maisons.
Il projetait d’en ériger quatre ou cinq la première année. Finalement 10 ont levé de terre. Puis 20 l’année d’après et 30 la suivante.
Pour faire ses preuves, au début, le jeune entrepreneur a construit des duplex sur la rue McKinley, une rue privée développée dans les années 60 par son grand-père camionneur. À temps perdu, son aïeul bâtissait des maisons qu’il louait et qui existent toujours. Enfant, Norman le suivait partout pendant qu’il réparait et entretenait ses logements.
Les McKinley, d’origine irlandaise, sont installés à Québec depuis cinq générations.
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CONSTRUCTION SMB: chaque projet est «une page blanche»
Quand il avait quatre ans, Jérémie Tremblay se souvient que son père, Sylvain, avait son bureau d’entrepreneur «sous l’escalier», au sous-sol de la maison familiale, dans le quartier Neufchâtel. Ils sont aujourd’hui associés, dans cette boîte fondée en 1992 par le paternel et son ami Jean-Marc Lavoie.
Jean-Marc a pris sa retraite en 2014. Il a été remplacé comme directeur général par Stéphane Tremblay, le frère de Sylvain.
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Installée depuis 2010 sur la route de l’Aéroport, à L’Ancienne-Lorette, l’entreprise embauche une quinzaine de personnes, dont «quatre-cinq» affectées au travail de finition et à la supervision sur les chantiers. Le «rough», soit la construction elle-même, est confié à des sous-traitants. «Une décision d’affaires», a résumé le directeur administratif, Jérémie Tremblay, au téléphone.
Construction SMB se spécialise dans le «résidentiel léger», jumelés, condos, maisons de ville. Elle se concentre en périphérie de Québec, Charlesbourg, Haute-Saint-Charles, Lebourgneuf, Saint-Augustin. «On vend un milieu de vie agréable, près de boisés et de services centraux», explique le jeune homme.
«Dans les jumelés, on a essayé de se standardiser, confie-t-il. On n’a pas été capable. La personnalisation, c’est dans les fondements de l’entreprise.»
À ses yeux, chacun de ses projets est «une page blanche». Il n’y a pas de plan prédéterminé. C’est le propriétaire qui mène. Cette «adaptation au client» est l’une des grandes forces de Construction SMB.
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Un prix Nobilis est gage de reconnaissance et de visibilité. «C’est sûr que quelque chose de bon en sort, souligne Jérémie Tremblay. Ça montre qu’on est toujours là.» Il en mesure les retombées surtout lorsqu’il interagit avec les visiteurs du Salon Expo-Habitat de Québec.
Depuis 1999, l’entreprise a remporté 15 prix Nobilis, a reçu une mention et a été finaliste 19 fois.
«La machine est si bien rodée que les mots ‘‘surprise’’, ‘‘retards’’ et ‘‘extra’’ ne font pas partie de notre vocabulaire», se targue la firme sur son site Internet. Michèle Laferrière
Info: constructionsmb.com
Nombre d’employés: 15
Nombre de trophées Nobilis: 15
Nombre de projets présentés au concours: 35