«Ça fait près de 15 ans, au Québec, que nos enfants n’ont aucun cours d’éducation sexuelle ou de saines relations à l’école. Ils apprennent ça où? Ils apprennent ça sur Internet. Rien pour nous aider à déconstruire cette culture d’appropriation du corps et de domination de l’esprit des femmes», a soutenu cette dernière.
M. Proulx s’est défendu, répliquant que dès 2015 il y a eu des projets pilotes dans une trentaine d’écoles et que ceux-ci se sont multipliés depuis pour totaliser environ 200 à l’heure actuelle. Il a également souligné que toutes les écoles de la province avaient déjà la possibilité d’adhérer au programme. «On ne pouvait pas passer de 30 à 3000», a plaidé le ministre de l’Éducation, précisant qu’il ne s’agit pas d’un cours, mais d’enseignements qui se retrouvent dans les parcours scolaires.