
Dans une imposante structure scénique signée par le scénographe Antonin Sorel et représentant une série de pièces, chaque actrice se voit enfermée dans une cage de verre rappelant ces vitrines derrière lesquelles les prostituées s'exposent dans le quartier Red Light d'Amsterdam.
La fureur de ce que je pense: la mort en vitrine
CRITIQUE / Impitoyables, durs, mais aussi immensément beaux, les mots de Nelly Arcan trouvent un écrin à leur valeur dans La fureur de ce que je pense, présentée pour une seule représentation mercredi au Carrefour international de théâtre. Mise en exergue de magnifique manière par la metteure en scène Marie Brassard et une distribution de grand talent, la plume de la tourmentée écrivaine heurte et griffe jusqu'à nous couper le souffle.