L'aventure du bar à chocolat, desserts et crème glacée a débuté en septembre 2015, à Sainte-Foy. Aujourd'hui, la maison mère a fait des petits aux Galeries de la Capitale et prochainement sur la route du Président-Kennedy, à Lévis, sur la rue Saint-Jean, dans le Vieux-Québec, et dans le centre commercial Laurier Québec. En plus de ces trois établissements, la direction vise d'ici l'automne 2017 l'ouverture d'une dizaine de nouvelles maisons du chocolat et crème glacée.
«Nous avons 10 contrats [pour des kiosques et des succursales] qui sont sur le point d'être signés partout dans la province et on va même jusqu'en Ontario», a confié Guyaume Arseneault, copropriétaire à Chocolato. «On veut envahir le marché. Nous sommes également courtisés par des groupes à l'international pour développer la bannière», poursuit l'homme d'affaires, ne voulant toutefois pas révéler d'endroit précis pour une question stratégique.
Afin d'ouvrir la première succursale de 80 places située au 2337,boulevard du Versant-Nord, des investissements de plus d'un million de dollars ont été nécessaires de M.Arseneault ainsi que de ses partenaires d'affaires, notamment le Groupe Blanchette qui a lancé Thaïzone - vendu au Groupe MTY - et qui détient la bannière Shaker Cuisine & Mixologie, ainsi que les boîtes à chansons La P'tite Grenouille.
Chocolato, dont les produits de fondue au chocolat sont en vente dans plusieurs supermarchés, compte en période plus achalandée environ 25 travailleurs.
«Après un an d'activité, le chiffre d'affaires est de près de 1 million $ [par succursale]», affirme celui qui détient également des parts dans le Portofino Club Italien et Frit's Burgers & Poutines. «Nous sommes ouverts à l'année. Nous avons un beau concept. [...] On fabrique nos crèmes glacées. On les teste nous-mêmes.»
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Pas de guerre avec Dominique Brown
Même s'il brasse des affaires dans le même domaine, Chocolato refuse de dire qu'il est en guerre contre Chocolats Favoris. D'ailleurs, indirectement, Dominique Brown, propriétaire de Chocolats Favoris, est en partie responsable de la naissance de Chocolato.
«La naissance d'un concept vient d'un autre plan qui n'a pas fonctionné. [...] Notre groupe avait approché M. Brown pour travailler avec lui. On voulait prendre un territoire et développer des franchises», raconte M. Arseneault. Après une rencontre en 2014, aucune signature conjointe n'a abouti. C'est alors que l'idée de Chocolato, inspirée des chocolateries italiennes, a commencé à germer plus sérieusement.
«On a vu qu'il y avait un marché intéressant. Il y avait de la demande, mais la compétition n'était pas adaptée. Il y avait place à d'autres joueurs, note-t-il. Notre force est la création et la réalisation de produits. On n'avait pas l'intention d'enterrer à jamais les belles idées qu'on avait. On voulait offrir une offre variée», ajoute M. Arseneault, notant que le prix total pour une franchise varie entre 400 000 $ et 500 000 $.
Chocolato offre plusieurs produits, notamment de la fondue au chocolat, des sandwichs glacés, des desserts, des crêpes, des gaufres et une importante variété de chocolats. La direction n'écarte pas la possibilité de construire un jour une usine pour fabriquer ses produits.