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Comme mise en marché, c'est fameux! Elle est l'oeuvre de la peintre Annie Lévesque qui soulignera les cinq ans de sa galerie, le 27 mai, par une soirée festive où sont conviés ses artistes, les gens du coin, les touristes, les gens d'affaires. Une portion de l'avenue Royale sera fermée pour l'occasion entre 17h et 20h. Et Annie en profitera pour célébrer ses 10 ans de carrière à titre de peintre.
«Je trouve les idées et je les mets en action», résume la jeune femme de 35 ans, détentrice d'un baccalauréat en arts avec profil entrepreneurial, et d'une maîtrise en gestion du développement culturel. Son projet de fin d'études portait d'ailleurs sur la réalisation d'une brochure intitulée Circuit des créateurs de la Côte-de-Beaupré, dont l'idée est reprise pour une troisième fois cette année. Elle propose une vingtaine de stations dans des ateliers d'artistes, sur des sites d'interprétation et dans des lieux d'expositions.
Il y a cinq ans, cinq artistes ont été attirés par la «bâtisse couleur pêche» qui abritait une boutique d'objets religieux et qui, en 1895, hébergeait l'hôtel Saint-Louis. L'homme de cirque Cbastien Tardif, la photographe Brigitte Thériault, la sculpteure Claire-Alexie Turcot, l'enseignante en arts visuels Marie-Ève Bergeron et Annie Lévesque y ont fondé la Galerie Ni Vu Ni Cornu et ainsi trouvé un lieu de diffusion pour leurs propres créations.
«Au bout de six mois, je la rachetais à Cbas, qui en était propriétaire», relate Annie. Depuis, elle règne sur les lieux. «Qui m'aime me suive», clame-t-elle.
Un million de touristes
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La céramiste Véronique Martel, le sculpteur Stéphane Langlois et la photographe Kim Durocher sont des artistes de la première heure. Et une quarantaine d'autres (dont Claudia Côté, Julie Savard, Nadia Aït-Saïd, Marie-Soleil Bouchard, Véronique Pineau, Vincent Beaudoin) profitent de la visibilité de la galerie attribuable à la proximité d'une basilique qui attire un million de touristes chaque année, .
«Je me positionne entre le centre d'artistes et la galerie commerciale», expose Annie Lévesque. C'est dire que les créateurs peuvent explorer et faire de la recherche, et que la propriétaire se réserve le droit de vendre des objets plus «décoratifs» ou commerciaux, comme les sacs de Cynthia Dinan-Mitchell et les bouquets de boutons de Marie-Soleil Bouchard, une ancienne fleuriste devenue allergique aux fleurs.
«Je vois les forces de gens, je suis une entremetteuse, analyse Annie. J'ai beaucoup de contacts. Je crois en la force du réseautage.»
L'artiste-femme d'affaires a participé à l'émission Dans l'oeil du dragon, mais son passage n'a pas été diffusé. Elle avait proposé aux mentors un concept qu'elle a finalement concrétisé, soit l'installation d'une galerie éphémère (pop-up gallery) à Place Ste-Foy, pendant deux mois et demi, en 2012 et en 2015. C'était pour elle une façon de développer son marché.
Elle organise aussi des «expositions satellites» qu'elle présente à l'extérieur de sa galerie : dans la vitrine de Tutto Gelato, rue Saint-Jean, alors que la crémerie est fermée; dans une clinique dentaire de Beauport; dans les condos modèles du Legs des Pionniers, à Saint-Ferréol-les-Neiges.
Ni Vu Ni Cornu est ouverte toute l'année, selon des horaires adaptés à l'affluence touristique. Information : www.nivunicornu.com