À peine trois jours après sa victoire en Cour suprême dans le litige qui l'oppose à l'hôtelier Jacques Robitaille, qui exploite ce stationnement illégal, l'administration Labeaume prend les grands moyens : après une période «de grâce» jusqu'au 20 mai, les automobilistes fautifs se verront imposer 1000 $ d'amende et 250 $ de frais de cour par jour.

Le propriétaire du stationnement, Jacques Robitaille, aussi grand patron des Hôtels Jaro, recevra pour sa part 4000 $ d'amende.

«C'est terminé. Tu ne peux pas décider d'avoir des stationnements n'importe où. La Cour suprême a tranché», a dit M. Labeaume selon qui M. Robitaille a «étiré la loi au maximum».

Ces amendes sont données en fonction des règles sur l'aménagement et les gens qui stationnent sont informés par un avis placé sur leur pare-brise.

La décision de la Cour suprême a mis fin à une saga amorcée en 2008, quand la Ville a découvert que M. Robitaille n'avait pas de permis pour exploiter un stationnement sur ce terrain de la côte d'Abraham. La municipalité avait alors transmis un avis d'infraction qu'a contesté le propriétaire du terrain jusqu'à ce que la cause aboutisse au plus haut tribunal au pays.

Jacques Robitaille a décliné la demande d'entrevue du Soleil. Comme il l'avait fait vendredi, il a de nouveau affirmé lundi vouloir consulter ses avocats avant de réagir.

Avec la collaboration de Patricia Cloutier