Achalandage en faible hausse au RTC

Constatant des difficultés de coordination quand plusieurs sociétés de transport desservent une région,  le gouvernement Marois exigera notamment l'harmonisation des services offerts aux usagers, une grille tarifaire unifiée et un guichet unique pour la billetterie et l'information à la clientèle «en vue de faciliter le déplacement des utilisateurs et de diminuer le nombre de titres de transport et de tarifs».

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a enregistré un nouveau record d'achalandage en 2013. Mais avec seulement 100 000 déplacements de plus, le président Rémy Normand est le premier à dire que la progression est «mince». 


Le rapport d'activité 2013 du RTC, publié mercredi, comptabilise 46,8 millions de passages pour l'année. Le conseil d'administration en espérait plus encore. 

En marge de l'assemblée mensuelle, M. Normand y est allé de quelques explications. Il a d'abord pointé la stagnation du marché de l'emploi dans la capitale, qui a un «effet direct» sur l'achalandage. 



Le lancement des nouveaux parcours express a aussi été plus compliqué que prévu. La rentrée automnale s'est faite sans les nouvelles voies réservées sur l'autoroute Robert-Bourassa, qui ont été pleinement accessibles seulement en décembre. Avant, il y avait eu «trois mois d'enfer» à cause des travaux routiers. «En même temps que tu essaies d'améliorer ton service, les temps de parcours se rallongent», a souligné le président du RTC. 

Enfin, les parcours express 300 ne rallient pas autant d'étudiants que l'aurait cru le transporteur public. Le directeur général Alain Mercier croit que c'est un effet de la popularité croissante des cours par Internet. Les étudiants n'ont plus à se déplacer systématiquement sur les campus des cégeps et de l'Université Laval, entraînant une baisse de la demande de transport par autobus. 

Les 500, pensés pour une clientèle de travailleurs, sont quant à eux très populaires et toujours en croissance.