Un comité de vigilance ferroviaire voit le jour dans Limoilou

«Les villes n'ont malheureusement pas connaissance de ce qui est transporté sur les réseaux ferroviaires. Il y a une intention d'améliorer la transmission de l'information, mais pas encore de système de traçabilité [des marchandises]», confirme Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Québec.

Un groupe de parents a créé le comité Vigilance train Limoilou pour savoir ce qui circule sur la voie ferrée près de l'école du quartier et s'assurer qu'il y a un plan d'urgence en cas d'accident.


Le fils de Xavier Robidas fréquente l'école Saint-Paul-Apôtre sur la 23e Rue. La catastrophe de Lac-Mégantic a fait réfléchir le père de famille. «J'ai vu que Transports Canada ne fait pas son travail, lance-t-il, pour expliquer la création du comité.

Il se dit quelquefois inquiet de l'état des wagons observés près de l'établissement d'enseignement de son fils. «Parfois, y'a plus de rouille que de peinture.» Mais surtout, il veut savoir ce qu'ils transportent et si les autorités sont prêtes à intervenir.

«Les villes n'ont malheureusement pas connaissance de ce qui est transporté sur les réseaux ferroviaires. Il y a une intention d'améliorer la transmission de l'information, mais pas encore de système de traçabilité [des marchandises]», confirme Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Québec. Depuis Lac-Mégantic, les municipalités et le gouvernement du Québec travaillent pour resserrer les normes.

Le président du syndicat des pompiers de Québec, Éric Gosselin, estime que les sapeurs sont «généralement bien formés et informés» pour agir en cas de catastrophe.

Le comité de M. Robidas a déjà communiqué avec la Ville, le CN et la chef du Parti québécois, Pauline Marois, pour obtenir des réponses. Une page Facebook sera bientôt mise en ligne.