La ministre ne cache pas qu'elle cherche des solutions afin «d'optimiser le réseau» et que figurent, parmi celles-ci, l'indexation et le rehaussement du tarif des garderies subventionnées. Un comité mandaté par son ministère en a d'ailleurs fait la recommandation dans le cadre d'un chantier sur la question au cours des dernières semaines.
«J'ai demandé au ministère d'élaborer des scénarios. Mon engagement était clair, dans le mandat actuel, on s'est engagé à ce que ça soit à 7 $», a répété à quelques reprises Nicole Léger, laissant entendre que cette promesse pourrait s'avérer caduque advenant le déclenchement d'élections.
«En même temps, s'il y a indexation, s'il y a rehaussement, il faut que je voie qu'il n'y ait pas non plus de choc tarifaire parce qu'il y en a qui ont des familles nombreuses, défavorisées ou démunies», a précisé la ministre.
«C'est sûr que le chantier m'a permis de voir les pistes possibles de solution pour mieux optimiser [le réseau]. La société est prête à ça, je pense que oui», a-t-elle renchéri, ajoutant que la décision revenait néanmoins à la première ministre, Pauline Marois.
Mme Léger a par ailleurs rejeté du revers de la main la possibilité de revenir sur l'universalité du tarif qui permet à tous les Québécois de débourser le même montant pour une garderie subventionnée. «C'est un principe qui nous est cher», a-t-elle affirmé, ajoutant que celui-ci avait été respecté depuis la mise en place du réseau, en 1997.
Contribution réduite
Par ailleurs, la ministre de la Famille a annoncé la création de 1364 places à contribution réduite dans la région de la Capitale-Nationale, dont 567 sur le territoire de la ville de Québec et 797 en périphérie. Cela permettra la création de 240 emplois, a-t-elle également ajouté. Les projets seront complétés d'ici 2016, a promis Mme Léger, devant les responsables des garderies choisies pour l'ajout de places.