Déneigeuses actives de jour dans Limoilou

En 2016, la FTQ s'attèlera aux fortes turbulences qui frappent ses nombreux syndicats dans le milieu municipal.

Le déneigement des rues se fera désormais de jour dans deux secteurs de Limoilou.


La Ville de Québec a récemment informé les résidants qu'ils doivent éviter le stationnement en bordure de rue entre 8h et 16h afin de permettre aux véhicules de déneigement de faire leur travail. Les feux clignotants orange, qui peuvent désormais être activés à distance à toute heure du jour, leur rafraîchiront la mémoire lors des opérations de déneigement.

Les nouveaux secteurs visés sont situés au nord de la 24e Rue, entre Henri-Bourassa et Monseigneur-Gosselin, et de part et d'autre de la 4e Avenue, près de la voie ferrée. Ils s'ajoutent au quartier résidentiel situé au nord de la rue Soumande et à une partie du secteur de Chauveau, déneigés de jour depuis deux ans.

Jacques Perron, porte-parole de la Ville de Québec, évoque «des raisons d'opération» pour justifier le passage des déneigeuses pendant les heures de bureau. La machinerie et les opérateurs, des cols bleus dans Limoilou, sont plus disponibles de jour que de nuit pendant l'hiver. «Ce sont des rues résidentielles, donc ça peut se faire plus facilement de jour» sans nuire aux activités quotidiennes des citoyens, ajoute M. Perron.

Commentaires des citoyens

Il assure que le but recherché n'est pas de réaliser des économies. La facture est la même puisque les employés municipaux sont payés à l'heure, insiste-t-il. Dans les secteurs attribués au privé, les sous-traitants reçoivent un montant fixe pour la saison.

La Ville de Québec révisera en cours d'année 2014 sa politique de déneigement, mais il n'est pas prévu de recourir massivement au déneigement de jour, indique son porte-parole. La nouvelle formule sera examinée comme tous les moyens d'améliorer «la rapidité, l'efficacité et la qualité» des opérations de ramassage et de soufflage de la neige.

Ce sera toutefois l'occasion de recueillir les commentaires des citoyens, dont la satisfaction n'a pas été sondée jusqu'à maintenant. M. Perron n'a pas entendu parler d'un nombre de plaintes plus élevé que la normale dans les secteurs touchés.