M. Dion n'a pas commenté lundi ce changement de garde qui l'oblige à quitter la présidence qu'il occupait depuis 2009.
Le maire Régis Labeaume a pour sa part justifié ce choix par le fait qu'il souhaitait que le président du RTC siège au comité exécutif, «ce qui n'était pas le cas avant».
«Le président du RTC aura dorénavant les responsabilités du transport, de mobilité durable», a-t-il dit.
«Un choix comme ça»
Pourquoi avoir confié le tout à M. Normand plutôt qu'à M. Dion? «C'est un choix comme ça», a tranché M. Labeaume sans en dire plus.
M. Dion ne connaîtra toutefois pas de baisse de salaire puisqu'il devient président de l'arrondissement Haute-Saint-Charles. Le salaire est le même que pour la présidence du RTC, soit de 95 011 $ en plus d'une allocation de dépense maximale de 15 662 $.
Jeune retraité de la fonction publique québécoise, Rémy Normand a passé 35 ans notamment au ministère des Affaires municipales, au Conseil du trésor et à la Sécurité publique. L'homme n'a pas caché sa surprise de se voir confier une tâche aussi importante.
«Ce ne sera pas facile, a-t-il dit à propos de la présidence du RTC. C'est quelque chose qui touche les citoyens tous les jours», a dit celui qui a été un utilisateur régulier du transport en commun au fil de sa carrière.
«J'ai connu le temps où on n'avait pas de Métrobus et à peine les parcours express alors je pense que je peux porter un jugement assez favorable sur l'évolution du transport au commun au cours des 20 dernières années», a-t-il affirmé.