Du bleu pour les nouveaux autobus du RTC

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) profite de la livraison de 33 nouveaux autobus standards pour en rafraîchir le look. Les autobus étant peints dans les tons de bleu et d'argent, leur design moderne s'inspire de celui des Métrobus articulés.


Le président du RTC, Raymond Dion, n'était pas peu fier de présenter mercredi le premier exemplaire des 33 autobus diesel de 40 pieds qui arriveront au cours de l'automne. Vantant les Métrobus, qu'il estime être «les plus beaux articulés au Canada», M. Dion a jugé normal de s'en inspirer. «Le concept est très fort, le produit a une image de marque», a-t-il insisté. 

Les véhicules à plancher bas, toujours construits par la québécoise NovaBus, offrent 34 places assises au lieu de 31. L'équipe du RTC a fait le calcul : 500 personnes de plus pourront s'asseoir chaque jour. Le plafond est également plus haut et l'éclairage DEL est ajustable pour éviter les éblouissements la nuit. Les chauffeurs ont aussi plus d'espace et pourront accélérer et décélérer «plus en douceur». 



Les moteurs diesel de 2013 consomment moins que les versions précédentes. Annuellement, pour les 33 nouveaux autobus, des économies de 14 250 litres de carburant et 40 tonnes de CO2 sont attendues. Et tout ça pour légèrement moins cher, soit 481 950 $ chacun au lieu de 482 971 $ en 2012. 

Coûts d'entretien réduits

Cet ajout de véhicules permettra de rajeunir le parc du RTC, qui compte 625 bus, et de réduire les coûts d'entretien. Trente-trois NovaBus de première génération, datant de 1996, seront en effet retirés de la route au fur et à mesure des livraisons. La durée de vie habituelle d'un autobus urbain tourne autour de 16 ans. Au-delà, les ennuis mécaniques sont plus fréquents. 

Les prochains bus en commande sont des hybrides. NovaBus doit en livrer 56 au RTC en 2015. Quant aux autobus à deux étages expérimentés en mars, le RTC décidera en 2014 s'il vaut la peine d'en acheter. Ils seraient alors déployés sur les circuits Xpress. «Il va falloir valider la performance, le rapport coût-bénéfice. C'est ça qui nous guide plus que d'avoir quelque chose qui va être trendy», a mentionné M. Dion.