Paul Desmarais: «Il est parti entouré de l'amour de sa famille»

Paul Desmarais, président de Power Corporation et propriétaire de La Presse.

Mardi soir, Paul Desmarais est décédé à son domaine de Sagard, entouré de sa famille. Le Dr Jean-Luc Dupuis, médecin de la famille Desmarais depuis plus de 35 ans, raconte que c'était le souhait de l'homme d'affaires de mourir «à la maison».


«Il avait décidé qu'il voulait finir ses jours à son domicile, dans l'endroit qu'il aimait le plus au monde», confie le médecin dont l'amitié avec le milliardaire remonte à son arrivée dans Charlevoix, lorsqu'il s'est adressé au mécène pour le Musée de Charlevoix. Si le Dr Dupuis accepte de donner ces quelques détails sur le départ du personnage, c'est avec l'assentiment de la famille. Au fil des ans, le Dr Dupuis a développé une relation privilégiée avec M. Desmarais envers qui il a un profond respect et dont l'érudition l'impressionnait.

Depuis le décès de l'illustre résident de Charlevoix, il constate que plusieurs personnes ont leur souvenir de M. Desmarais. «C'est comme si chacun avait un petit morceau de lui dans son coeur», mentionne-t-il.



Lors de ses séjours dans la région, M. Desmarais avait «son équipe médicale de Charlevoix, son médecin de Charlevoix», explique le Dr Dupuis, qui y voit une preuve de confiance de la famille envers l'Hôpital de La Malbaie, dont ils ont soutenu la Fondation.

Mardi, M. Desmarais est parti «serein, entouré de sa famille», précise le médecin malbéen. «C'était une belle démonstration d'amour familial. Il a eu la chance d'avoir tous ses enfants autour de lui, qui sont accourus le moment venu. Il est mort avec beaucoup d'amour autour de lui.»

Pour le Dr Dupuis, le choix de M. Desmarais de mourir «à la maison» porte à réflexion: «Il avait le choix. L'un des hommes les plus riches du monde a choisi de mourir chez lui. Vous et moi pourrions aussi le décider. C'est possible.»