«Des mesures disciplinaires ont été prises afin que cette situation ne se reproduise plus [...] Son comportement ne correspondait pas aux attentes et aux exigences du RTC à l'endroit de la clientèle», explique la porte-parole du réseau de transport, Carole Brousseau. Elle souligne que la chauffeuse aurait dû, dans les circonstances, appeler le contrôle. Une procédure qui leur est demandée pour la sécurité des passagers lorsqu'ils ne peuvent régler une situation.
La porte-parole a refusé de dévoiler la nature de la mesure. Cependant, Le Soleil a pu apprendre que la chauffeuse s'est mérité une «note» à son dossier.
Mélanie Fournier, mère d'une fillette d'un an et demi, a porté plainte parce qu'elle jugeait s'être fait expulser d'un autobus sans raison valable. Elle avait raconté au Soleil que la chauffeuse s'était tournée vers elle pour lui dire de «calmer sa fille ou de sortir» parce que son enfant était en «crise depuis deux ou trois arrêts».
La passagère lui a alors demandé si elle était certaine qu'elle désirait la voir partir. Question à laquelle la chauffeuse a répondu «oui», selon le récit de la dame de Beauport. Cette dernière s'est exécutée même si des passagers lui conseillaient de demeurer à bord, avait-elle rapporté.
Le président du syndicat des chauffeurs, Serge Gagné, aurait préféré qu'aucune mesure ne soit prise envers son membre. Sans mettre en doute la version de la plaignante, il assure que l'histoire comporte bien des nuances, d'après les témoignages obtenus d'autres passagers présents.