Dans un message transmis samedi aux signataires de la demande, et dont Le Soleil a obtenu copie, le président du conseil d'administration du syndicat, Marcel Dupras, indique que la réunion aura lieu le mercredi 29 mai prochain. Une salle a été réservée à cet effet.
«Soyez déjà rassurés que nous comprenons vos préoccupations et que nous éprouvons des sentiments humanitaires, et ce, à l'égard de tous les copropriétaires et toutes les personnes qui résident au Verre-Bourg», peut-on lire dans la missive de quatre pages.
En outre, le conseil d'administration défend la position qu'il a prise depuis le début de la crise concernant la présence du chien d'assistance. «Les administrateurs considèrent avoir agi en toute légalité, en toute bonne foi, avec respect, discrétion, prudence et diligence, et ce, tant à l'égard des intervenants, des personnes concernées qu'à l'égard des tribunaux», a-t-on plaidé.
«Nous n'avons pas sollicité d'entrevue, de tribune, de média et n'avons pas participé à des manifestations ou opération de relations publiques. En tout temps, nous nous sommes rappelés que nous étions les serviteurs du syndicat des copropriétaires Le Verre-Bourg lequel est une institution légale et non politique», a-t-on ajouté.
Le meilleur moyen
D'autre part, le syndicat de copropriétés estime que le recours devant la Cour supérieure pour forcer M. Delarosbil à se départir de son chien d'assistance est le meilleur moyen pour faire appliquer la déclaration de copropriété qui interdit la présence d'animaux dans l'immeuble à condos. «Cette démarche représente LA VOIE de solution pour tous et chacun compte tenu de l'indépendance, de l'objectivité et du droit qui gouverne notre système judiciaire.»
Par ailleurs, le syndicat considère que c'est sans motif et à tort que certains ont crié à l'injustice et à la discrimination dans le cas du chien d'assistance de M. Delarosbil qui est atteint de surdité. En outre, on rappelle que la majorité a des droits mais aussi des obligations envers la minorité.
Le porte-parole du groupe qui a lancé la demande d'une assemblée extraordinaire, Rosaire Bertrand, s'est dit satisfait de la convocation de l'assemblée par le conseil d'administration.