Ce sommet, une première canadienne, est organisé par l'Institut Mallet, fondé par les Soeurs-de-la-Charité il y a deux ans.
Les deux jours de réflexion qui se dérouleront les 12 et 13 novembre, réuniront des gens de divers horizons qui échangeront sur la philanthropie financière et le mécénat, mais aussi les «gestes philanthropiques», a expliqué mercredi Me Jean M. Gagné, président du conseil d'administration de l'Institut Mallet. «Ce sera l'occasion de se demander pourquoi je donne», a-t-il illustré. «La philanthropie est de redonner de façon désintéressée à la société en cherchant la solidarité et le mieux-être collectif», a poursuivi Me Gagné selon qui ce sommet sera le «premier forum de la nouvelle culture philanthropique québécoise».
Des philanthropes connus comme Jacques Ménard de BMO Groupe financier, Claude Chagnon de la Fondation Lucie et André Chagnon, Yvan Comeau, professeur titulaire de la Chaire de recherche Marcelle-Mallet de l'Université Laval seront des participants à ce sommet où sera aussi présente Michaëlle Jean et le maire de Québec, Régis Labeaume.
Ce sommet permettra aussi de mieux faire connaître l'Institut Mallet qui inaugurait mercredi ses nouveaux locaux situés dans la Maison Marie-Mallet des Soeurs-de-la-Charité.
Ce think tank qui réfléchit à la question de la philanthropie sous toutes ces formes se veut une façon de poursuivre l'héritage de ces religieuses. Aujourd'hui au nombre de 415 seulement, dont 200 résident à l'infirmerie, les Soeurs-de-la-Charité ont vu dans la fondation de cet institut une façon de créer la «relève» dans la poursuite de ses valeurs. «On a voulu léguer à la population le sens qu'on a donné à nos oeuvres», a expliqué soeur Carmelle Landry qui mentionne des valeurs de partage et de solidarité.