L'élue du district Vieux-Québec-Montcalm tenait une rencontre publique à l'église Notre-Dame-de-la-Garde, mercredi soir, au Cap-Blanc. Elle a brièvement abordé le dossier de la côte Gilmour en parlant aux quelques dizaines de personnes qui se sont réunies sur place afin de discuter des différents enjeux touchant son quartier.
«Moi, je doute fort» que ce soit une bonne idée, a-t-elle évoqué, en parlant de l'ouverture à l'année de la côte Gilmour.
Le maire Labeaume exhorte la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) depuis longtemps d'ouvrir cet axe routier 365 jours par année, afin d'offrir une option supplémentaire aux automobilistes qui doivent se rendre au centre-ville et le quitter durant les heures de pointe.
La Commission a fait réaliser une étude, et les conclusions de cette dernière démontrent qu'il en coûterait 9,2 millions $ au cours des 30 prochaines années pour garder la côte Gilmour accessible en tout temps aux usagers de la route. Cette somme permettrait de réaménager la côte et d'assurer l'entretien et le déneigement de la route durant l'hiver.
En entrevue avec Le Soleil, Mme Guérette a expliqué que les bénéfices sont trop marginaux pour justifier l'investissement de tous ces millions de dollars dans ce projet. La présidente de la CCBN, Margaret Delisle, a été on ne peut plus catégorique; l'organisme fédéral n'investira pas un seul denier public pour faire plaisir au maire Labeaume. Pour ainsi dire, ce sera à la Ville de Québec de déployer les sommes nécessaires si elle tient absolument à cette idée.
Un mois plus tard?
«À la place, je me demande si on ne pourrait pas fermer la côte un mois plus tard et tenter de l'ouvrir un mois plus tôt, a avancé Mme Guérette. Ce serait un bon compromis à l'ouverture toute l'année de la côte. Je me demande vraiment si mettre tous ces millions dans ce projet serait un bon investissement.»
Généralement, les autorités de la CCBN interdisent aux automobilistes d'accéder à la côte Gilmour à partir du 1er novembre. Elle est rouverte aux alentours de la mi-avril.
Mme Guérette dit avoir écrit une lettre à la CCBN à propos du dossier de la côte Gilmour et qu'elle attendait toujours une réponse.