«Ça fait partie de mes convictions et je pense que les hommes publics doivent faire ça. Le problème d'Haïti est que leur misère n'est plus à la mode», a estimé le maire de Québec. «Il faut qu'on fasse quelque chose», a-t-il assuré.
Ce voyage, annoncé la semaine dernière, a suscité des questionnements, notamment chez le président du syndicat des pompiers de Québec, Éric Gosselin. Tout en comprenant la situation difficile d'Haïti, il a estimé que le maire ferait mieux de visiter les casernes de sa propre ville. Ou encore d'impliquer des pompiers dans le projet de caserne qu'il souhaite développer à Port-au-Prince.
«Je prends sur moi d'y aller», a répliqué M. Labeaume lundi. «Je suis très fier de ma décision et si un paquet de monde ne comprend pas, honnêtement, je m'en fous.»