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Celles-ci devraient permettre à la Ville de Québec d'empocher des recettes additionnelles de l'ordre de 10 %, soit plus de 400 000 $ annuellement. En 2011, les automobilistes de la Capitale-Nationale avaient payé un total de 4,6 millions $ pour se garer.
Le nouveau système, dont la facture totale s'élève à 2,5 millions $, ne permet plus aux citoyens de profiter du temps non écoulé et payé par un usager précédent. Il distribue plutôt des coupons précisant l'heure exacte à laquelle un automobiliste sera passible d'une amende s'il a oublié d'alimenter la bête. Et autre nouveauté, il permet de payer par carte de crédit.
Les nouveaux horodateurs ressemblent aux prototypes installés sur le boulevard Charest à quelques détails près, dont la couleur - brune avec un panneau avant beige foncé -, qui a été retenue pour être compatible avec «l'environnement patrimonial» de l'arrondissement historique du Vieux-Québec, explique François Moisan, porte-parole de la municipalité.
Cette dernière et le ministère de la Culture ont d'ailleurs mis près de cinq ans pour s'entendre sur un modèle. La saga a pris fin lorsque Québec a finalement communiqué, en février, quatre critères précis à inscrire dans l'appel d'offres et permettant aux soumissionnaires de dessiner des bornes satisfaisantes. Il était notamment recommandé que les appareils électroniques soient «brun chocolat», qu'ils n'excèdent pas deux mètres de hauteur et 470 mm de largeur, et que leur aspect visuel soit «soigné», «simple» et «sobre».
Parcos brisés, pas le droit de stationner
Les 173 bornes de paiement et 900 panonceaux servant à signaler les places remplaceront, d'ici le 20 décembre, les 1700 vieux parcomètres qui font rager quotidiennement nombre d'automobilistes. Capricieux, ces derniers n'acceptent pas les nouvelles pièces de 1 $ ou 2 $, plus légères que celles des années passées.
De plus, lorsqu'un vieux parcomètre est brisé, les automobilistes n'ont pas le droit de se stationner et peuvent recevoir une contravention, contrairement à Montréal, où la réglementation est différente, explique le chef de section de la division de la sécurité routière et de la circulation du Service de police de la Ville de Montréal, Sylvain Sauvageau.
«Si un parcomètre est bloqué, l'agent de stationnement n'émettra pas de contravention», explique-t-il, précisant cependant que la personne devra revenir au bout de deux heures - soit le temps maximal permis - pour voir s'il a été réparé.
Mais à Montréal comme à Québec, ceci sera bientôt de l'histoire ancienne, alors que les parcomètres n'acceptant que de la monnaie seront tous remplacés et deviendront des antiquités.
Payer à distance
Les automobilistes qui se seront trop éloignés de leur véhicule n'auront pas à revenir sur leurs pas pour augmenter leur temps de stationnement, puisqu'ils pourront le faire à partir de n'importe quelle nouvelle borne électrique de la Ville. Mais la municipalité n'a pas encore décidé si elle allait concevoir, comme à Montréal, une application pour téléphones intelligents permettant aux usagers d'ajouter des sous même s'ils sont au bureau, au restaurant ou encore en pleine séance de magasinage.
«Nous sommes encore en réflexion là-dessus», a brièvement commenté le porte-parole, François Moisan.