Écolobus: l'ex-président du RTC se défend

Gilles Marcotte, président du RTC

L'ancien président du Réseau de transport de la Capitale (RTC) Gilles Marcotte n'apprécie pas que le maire de Québec présente l'achat des Écolobus comme «une grave erreur».


Piqué au vif par la sortie du maire de Québec, Régis Labeaume, qui incitait cette semaine les journalistes à poser des questions aux dirigeants du RTC ayant signé le contrat en 2007, M. Marcotte a pris les devants et écrit au courrier des lecteurs pour rappeler l'historique du dossier.

Selon l'ancien conseiller municipal, la table avait été mise dès 2003, avec l'adoption d'un projet de gestion intégrée des déplacements dans le Vieux-Québec dont le but était de réduire le bruit et la pollution dans le quartier historique. Puis le Centre d'expérimentation des véhicules électriques du Québec avait déterminé les technologies potentielles. Celle de Tecnobus était la plus avancée et la plus répandue.



M. Marcotte affirme qu'il aurait été «irresponsable» de sa part d'aller contre l'avis de ces experts, d'autant que les gouvernements fédéral et provincial avaient approuvé l'acquisition, qu'ils finançaient en bonne partie. «Ce n'était pas tous des fous!» lance-t-il en entrevue téléphonique.

«C'est facile de dire après que c'est une grave erreur», poursuit-il, qui accuse le maire de se mêler de dossiers qu'il ne connaît pas. «Si ça ne vient pas de lui, ce n'est pas bon.» Il donne l'exemple du tramway, dont il ne devait plus parler à l'arrivée de M. Labeaume et qui pourtant fait désormais partie des priorités du maire.

L'ancien représentant du Renouveau municipal de Québec se donne un an pour décider s'il tentera un retour en politique.