Le Centre Mgr-Marcoux demeurera ouvert

Le personnel et les usagers du Centre de loisirs communautaire Mgr-Marcoux, dans Limoilou, n'ont rien à craindre. Même si le bâtiment a été mis en vente par la paroisse Bienheureux-François-de-Laval, la fabrique a promis d'y conserver tous les services d'ici à ce que le Centre puisse déménager.


«Il n'y a plus d'inquiétude. Nous avons rencontré les gens de la corporation du Centre et nous nous sommes parlé. Nous avons pris une entente et nous allons respecter tous nos engagements pris avec la Ville de Québec», confiait au Soleil le curé Michel Fournier.

Les employés et les dirigeants de la corporation du Centre Mgr-Marcoux s'étaient inquiétés récemment à la réception de la lettre annonçant la mise en vente et où il était mentionné que la corporation, qui gère le bâtiment et verse un loyer à la paroisse, disposait de l'immeuble moyennant le paiement d'une compensation financière et de tous les frais jusqu'en décembre 2013.



«Nous avons pris une entente selon laquelle l'utilisation des équipements va se poursuivre, peut-être même au-delà de 2013 s'il le faut. C'est qu'au départ, tout le monde croyait que les activités du Centre seraient rapidement transférées dans un nouveau complexe multifonctionnel devant être construit à D'Estimauville. Le dossier de ce projet n'est cependant pas très avancé», a avoué M. Fournier.

Ainsi, la paroisse est prête à attendre que la corporation trouve une solution de rechange pour s'installer ailleurs avant de lui demander de quitter le bâtiment qu'elle occupe depuis 50 ans. «Nous comprenons leur situation. Les activités de loisirs continueront, tous les services continueront d'être offerts. Il n'y a pas d'inquiétude à avoir et il n'y a pas de chicane entre nous et la corporation», assure le curé de la paroisse.

Par ailleurs, M. Fournier a signalé qu'il y avait déjà de l'intérêt pour le bâtiment du chemin de la Canardière, mais qu'aucun contrat d'achat n'avait été ratifié. Il a ajouté que la Ville de Québec et la corporation du Centre Mgr-Marcoux ne figuraient pas dans les parties intéressées à se porter acquéreur du bâtiment.

Vente du bâtiment



«Comme la corporation assure toute la gestion, le bâtiment ne nous occasionne aucuns frais. Cependant, ça pourrait changer si des rénovations ou des travaux majeurs devenaient nécessaires, notamment changer le toit ou les fenêtres», signale le prêtre.

«Après la Deuxième Guerre mondiale, toutes les paroisses ont ouvert des centres de loisirs, mais à partir des années 60 et 70, les loisirs ont été pris en charge par les municipalités. C'est dans ce contexte que nous souhaitons nous départir de ce bâtiment», conclut M. Fournier.