«Quand la police a intercepté des autobus vendredi soir à Victoriaville, il y avait sans doute des casseurs dedans, mais aussi des manifestants de bonne foi qui se sont plaints d'être arrêtés», explique M. Motulsky. «C'est toutefois le risque des actions de type manifestation. Quand on utilise cet outil-là, on incite du monde à venir, mais on ne contrôle pas qui vient à l'entrée», illustre-t-il.
«Il peut y avoir des avantages, comme la marche du 22 mars à Montréal qui s'est déroulée dans la bonne humeur et avec une foule importante, mais il n'y a jamais de garantie que ça ne se termine pas comme vendredi à Victoriaville», signale-t-il.
«Lorsqu'on voit une telle situation, on se demande parfois pourquoi la police, quand elle voit des gens masqués et portant des casques, ne les arrête pas. Mais c'est un peu le prix de la démocratie, qu'il puisse y avoir des dérapages. Autrement, c'est la loi des mesures de guerre. Je préfère vivre une situation comme celle-là et me sentir libre.»
Il signale que la police ne gagnera jamais un concours de popularité lors de ce genre d'événement. «Ils interviennent toujours lorsqu'une situation déplaisante se produit. Ça fait partie de leur fonction. Ils doivent gérer tout ça», conclut-il.
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