Mercredi, le pdg d'Hydro, Thierry Vandal, y est allé de cette précision à une question du député libéral de Portneuf, Michel Matte. L'idée d'aménager un petit aéroport a beau être «controversée», a reconnu le patron d'Hydro, la société d'État «a l'obligation» de desservir ce client, s'il le demande.

Le pdg a souhaité qu'opposants et partisans de l'aéroport «se parlent» et s'entendent. Mais, en ce qui concerne le branchement, à terme, «nous n'avons pas la liberté de refuser le service. Notre capacité de [le] refuser n'existe pas».

C'est ironiquement un élu du parti au pouvoir qui a soulevé cette question délicate, en commission parlementaire. Sans surprise toutefois : le député libéral Michel Matte a participé à une manifestation de 600 opposants au projet, récemment. Le ministre Clément Gignac (Ressources naturelles) a ajouté que le seul argument permettant de ne pas vendre de l'électricité ne peut tenir dans ce dossier. Parce que les «aéroports et les ports, comme vous le savez, relèvent du gouvernement fédéral», et non de Québec.