En conférence de presse lundi à Montréal, son président, Sylvain Lévesque, a également exigé que les hauts fonctionnaires au ministère de la Famille répondent de leurs décisions en commission parlementaire.
Au-delà du blâme sévère du vérificateur général Renaud Lachance à l'endroit de la ministre de l'époque Michelle Courchesne, Sylvain Lévesque a démontré que les décideurs au sein du ministère ne faisaient parfois preuve d'aucune cohérence lorsque venait le temps d'évaluer des projets. Ainsi, certains projets ont reçu des évaluations complètement contraires d'un fonctionnaire à l'autre.
M. Lévesque s'est montré particulièrement cinglant face à l'absence de critères rigoureux, ce qui, dans certains cas, a empêché des propriétaires d'établissements possédant à la fois l'expérience et la formation requises d'obtenir des permis pour leur projet.
L'Association s'est également montrée très critique devant l'absence de précisions quant aux besoins selon les territoires, une donnée qui aurait permis à des promoteurs d'ajuster leur projet aux besoins de la population, et qui aurait probablement permis de refuser des projets dans des secteurs qui affichaient déjà des surplus de places.
Sylvain Lévesque a par ailleurs déploré lundi que les affirmations du vérificateur Lachance aient pu laisser l'impression que les trois quarts des projets approuvés par la ministre Courchesne n'étaient pas de bons projets parce qu'ils avaient reçu une évaluation négative. Selon lui, certaines de ces évaluations négatives n'étaient pas méritées, et sont essentiellement attribuables à l'absence de critères rigoureux.