«Le Centre de la famille de Valcartier, ça a commencé au début des années 90, quand j'étais commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé ici à Valcartier. Ça a pris de l'ampleur avec les missions de la guerre du Golfe, en Somalie et en Bosnie», explique-t-il au sujet de l'organisme qui offre une multitude de services allant du gardiennage à la prévention du suicide en passant par le soutien moral et des activités pour les jeunes.
«Les services sont vraiment axés sur la population du milieu militaire, où les conjoints sont souvent partis et vivent des situations de risque extrême», poursuit-il, rappelant que les Forces canadiennes sont responsables de la majorité du budget du Centre de la famille de Valcartier. «Ce qu'on a été chercher ce soir, c'est du surplus», indique M. Dallaire.
Le lieutenant-général à la retraite fait également remarquer que même si la guerre est terminée en Afghanistan, un soldat canadien y est quand même décédé dans un attentat hier.
«Nous entrons dans une autre phase et le Centre de la famille est encore aussi important [...] Même si la mission de combat est terminée, il faut quand même ramasser les pots cassés», conclut-il.