Est-du-Québec: petit à petit, l'autoroute 20 fait son chemin

Un des deux échangeurs du nouveau tronçon de 9,8 kilomètres de l'autoroute 20 entre Cacouna et le chemin du Côteau-des-Érables.

D'ici quelques semaines, les automobilistes qui circuleront sur l'autoroute 20 dans l'Est-du-Québec pourront emprunter un nouveau tronçon de 9,8 kilomètres entre Cacouna et le chemin du Coteau-des-Érables, à L'Isle-Verte. Les travaux de 70 millions $ amorcés en 2008 sont en voie de se terminer.


«L'entrepreneur procède actuellement au raccordement du nouveau tronçon avec celui existant, à la limite de Cacouna. La circulation sur l'autoroute 20 dans le secteur doit donc être détournée», explique Martine Lévesque, du ministère des Transports. Le nouveau tronçon, qui a requis l'érection de deux échangeurs, est étonnant par sa configuration. De la route 132, il est impressionnant de constater le paysage formé par les travaux de creusage dans la montagne.

Transport Québec a déjà entamé le processus d'appel d'offres pour la construction du nouveau tronçon de 12,5 kilomètres, estimé à 60 millions $, entre L'Isle-Verte et Notre-Dame-des-Neiges, à l'entrée de Trois-Pistoles. L'ouverture des soumissions se fera le 8 septembre et les travaux s'échelonneront sur quatre ans.



L'objectif ultime vise à relier le tronçon de la 20 qui se termine dé-sormais à L'Isle-Verte à celui déjà construit à Rimouski, 77 kilomètres plus loin. Assisterons-nous à l'inauguration de notre vivant?

«C'est une bonne question, j'aurai peut-être pris ma retraite à ce moment», blague Mme Lévesque, ajoutant plus sérieusement que le tout est évalué à 900 millions $ et que le travail est déjà amorcé.

«Nos fonctionnaires travaillent sur l'étude d'impact environnemental concernant la portion restante de 48 kilomètres située entre Trois-Pistoles et Rimouski. Nous évaluons aussi les demandes qu'ont faites certains citoyens lors des rencontres publiques. Les autorisations environnementales ont été obtenues au moins jusqu'à Trois-Pistoles», conclut la porte-parole, qui ne peut donner de date précise d'ouverture de la partie complétée.

«Des travaux d'asphaltage restent à faire et, en ce sens, nous sommes tributaires des conditions météo. Il faut disposer trois couches d'asphalte et il est impossible de paver la chaussée lorsqu'il pleut. Chose certaine, les automobilistes pourront y rouler vers la fin de l'automne.»