M. Marcotte se rappelle parfaitement du processus qui a mené à la sélection d'un fournisseur pour les Écolobus, en 2006 et 2007. Des deux entreprises identifiées, la française Gruau et l'italienne Technobus, il est vite apparu que la première n'était pas capable de livrer la marchandise. Le choix de la seconde s'est donc imposé, d'autant que ses minibus roulaient déjà dans une cinquantaine de villes d'Europe.
L'ex-président du RTC assure que «tout a été fait dans le respect et si c'était à refaire demain matin, moi, je referais la même chose». Certes, il admet qu'il y a eu un peu de précipitation pour mettre la main sur les petits véhicules électriques avant les festivités du 400e ainsi que sur les subventions afférentes du gouvernement fédéral. Mais la Ville de Québec participait alors directement aux décisions, affirme M. Marcotte.
L'ancien élu du Renouveau municipal de Québec (RMQ), défait aux élections de novembre 2009, ne comprend pas l'entêtement du maire à se mêler des affaires du RTC. Déjà, à la fin de son mandat à la présidence, ce dernier lui reprochait de ne pas en savoir assez long sur la gestion du transporteur public. M. Marcotte se surprend que ce soit encore le cas maintenant puisque le président actuel du RTC, Raymond Dion, est un membre d'Équipe Labeaume et que le vice-président du comité exécutif de la Ville, François Picard, siège au conseil d'administration du RTC.
«Quand le maire vient dire qu'il n'est pas au courant de ce qui se passe au RTC, il faut en prendre et en laisser. Je pense qu'il est trop pris par son dossier d'amphithéâtre», laisse tomber M. Marcotte.