Trente-cinq membres de l'organisation étaient réunis à Vienne, en Autriche.
Peu avant, le président de l'AIEA, Yukiya Amano, avait souligné que les pays membres de son organisation devaient eux-même prendre des mesures de sécurité et que l'organisation internationale pouvait simplement fournir des informations et des conseils.
Ottawa et Washington ont aussi expliqué que les membres de l'AIEA devraient maintenant évaluer la performance de l'organisation par rapport à la crise nucléaire au Japon. Le délégué américain, Glyn Davies, a notamment affirmé que le conseil de l'organisation travaillerait avec M. Amano pour s'assurer que l'AIEA déploie toutes les ressources disponibles pour résoudre la crise japonaise.
La crise nucléaire au Japon a braqué les projecteurs sur les importantes défaillances des processus de réponse à de telles catastrophes, a reconnu lundi le président de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Yukiya Amano a fait valoir que des correctifs devaient être apportés, et ce partout dans le monde.
Même si la situation à la centrale de Fukushima Dai-chi demeure grave, certains développements positifs commencent à se faire sentir, a-t-il ajouté.
Depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, les fuites de gaz radioactif et la surchauffe des réacteurs nucléaires ont déclenché la pire crise de ce genre depuis l'explosion de la centrale de Tchernobyl, en 1986.
Tokyo et les représentants de l'AIEA ont indiqué que la situation d'urgence pourrait être entrain de lentement s'amenuiser. Mais l'attention des médias se tourne maintenant sur le passé de la centrale. L'agence japonaise de sûreté nucléaire a affirmé que l'opérateur du complexe de Fukushima Dai-chi avait été critiqué à répétition pour ne pas avoir inspecté des éléments importants de la centrale.
Yukiya Amano a plusieurs fois répété que le rôle de l'AIEA se limitait à fournir des conseils à Tokyo et aux autres pays membres. L'organisation ne peut s'assurer du respect des règlements internationaux ou locaux par chaque capitale, a soutenu M. Amano.