Concordia et la fin de la collégialité universitaire
Par CEDROM-SNI|
Le pavillon de l'aministration de l'Université Concordia. (Photo: Rémi Lemée, archives La Presse/Photo: Rémi Lemée, archives La Presse)
Les récents scandales financiers survenus à l'Université Concordia et la volonté du gouvernement de faire adopter dans la présente législation sa loi 38 sur la gouvernance des université nous conduisent à réfléchir sur le modèle de gouvernance qui convient le mieux aux universités. Aucun modèle de gestion ne sera jamais à l'abri d'erreurs de jugement. Mais ceux et celles qui croient encore que l'avenir des institutions universitaires passera nécessairement par un conseil d'administration trônant au-dessus des autres organes décisionnels et composé en majorité de membres externes «indépendants» doivent maintenant être bien gênés d'expliquer comment une grande université comme Concordia a pu errer au point, par exemple, d'offrir des parachutes dorés de plus de 2 millions de dollars à ses deux derniers recteurs et cela en pleine période de compressions budgétaires.