«Nous vénérons dans le frère André Bessette un homme de prière et un ami des pauvres. Une foule quotidienne de ceux qui ont été blessés par la vie trouvait auprès de lui foi en Dieu, confiance dans l'intercession de saint Joseph, et, bien souvent, le soulagement manifeste du corps et de l'âme», disait Jean-Paul II, le 23 mai 1982. «Les pauvres d'aujourd'hui n'auraient-ils pas autant besoin d'un tel amour, d'une telle espérance, d'une telle éducation à la prière?»
Le récit touchant Un coeur pour ceux qui souffrent, de l'abbé Jean-Guy Dubuc, sera aussi lu. «Parfois, frère André pleurait avec ceux qui allaient le rencontrer et dont le malheur lui paraissait insupportable. [...] Les plus démunis, il pouvait passer de longs moments à les écouter, à les encourager, à leur apporter le réconfort qu'il pouvait offrir.»
Plusieurs segments de la cérémonie seront en français. Selon ce que Le Soleil a appris, le lieutenant-gouverneur du Québec, l'honorable Pierre Duchesne, très dévoué au frère André, assistera à la cérémonie sur place, à Rome, de même que le cardinal Marc Ouellet, qui occupe de nouvelles fonctions au Vatican depuis peu.
Fait rarissime, le frère André aura à son nom non pas une, mais deux icônes. La première sera exposée à l'oratoire Saint-Joseph, à Montréal, et portera le titre de «Saint frère André». L'autre, qui demeurera à Rome, sera celle de «Saint frère André Bessette», du nom que lui a donné Jean-Paul II lors de sa béatification. Toutes deux ont été réalisées par une artiste originaire de Charlevoix, Élizabeth Bergeron.
Célébrations à Montréal
L'événement sera aussi célébré à Montréal. La nuit prochaine, la messe de canonisation sera diffusée à l'oratoire Saint-Joseph en direct de Rome. D'autres activités précéderont et suivront la diffusion. «Le point culminant sera certainement les 29, 30 et 31 octobre, avec, entre autres, le grand rassemblement du samedi 30 au Stade olympique. Nous voulions que tous ceux qui ne pouvaient se rendre à Rome puissent tout de même célébrer ce grand événement historique», conclut le recteur de l'oratoire Saint-Joseph, le père Claude Grou.
Plusieurs milliers de billets pour cet événement auraient déjà trouvé preneurs.
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