Émile Babin, de Québec, raconte les coups de «barreaux de chaise» assénés par une religieuse sur ses mains. Puis, il décrit la sangle de cuir «de quatre pouces» des prêtres dont le claquement résonnait sur son postérieur. «On a mangé la volée.» Des sanctions livrées en public, pour l'exemple. Des sanctions parfois reçues en présence d'un médecin, parce que trop graves. C'était à la fin des années 1950, il avait plus ou moins 10 ans, et il était orphelin.