Malgré cette exposition, l'action d'ArcelorMittal nous apparaît grossièrement sous-évaluée, même si le levier financier est élevé. Tellement, que cet habituel créateur de valeur apparaît maintenant comme un destructeur de valeur!Les écarts de performance (voir le tableau) ont été positifs en 2007 et en 2008, même en situation de crise. Ces écarts démontrent que c'est une entreprise cinq étoiles : Menaces faibles de nouveaux concurrents et de produits substituts, pouvoirs faibles de négociation des clients et des fournisseurs. Et les concurrents actuels ne sont pas de taille.MT a été à l'origine de la consolidation mondiale d'une industrie fragmentée. Seule entreprise sidérurgique globalement intégrée, elle domine grâce à son échelle de production, à ses investissements en R et D qui lui assurent d'être à la fine pointe des applications technologiques et de l'efficacité de production, à son contrôle des approvisionnements et son réseau de distribution.ArcelorMittal raffermit sa position stratégique fondée sur la diversification géographique, l'intégration verticale et la diversification de ses produits en investissant dans les marchés chinois et indien.La valeur économique ajoutée (VEA) par action est passée de 2,67 $US à 3,90 $US en 2008. Les changements récents dans la VEA par rapport aux ventes et au capital sont favorables.La seule valeur de ses opérations courantes est de 50 % supérieure à la valeur marchande. Valeur intrinsèque pessimiste : 57 $US.Le Dr Jacques Saint-Pierre est le directeur-fondateur du LABVAL.PÉRIODES DE 12 MOIS (TERMINÉES EN DÉCEMBRE)2004 / 2005 / 2006 / 2007 / 2008 Rendement du capital: 124,8 % / 36,0 % / 31,0 % / 15,9 % / 14,2 %Coût du capital: 11,4 % / 9,0 % / 8,7 % / 11,5 % / 8,8 %Écart de performance: 113,4 % / 27,0 % / 22,3 % / 4,4 % / 5,4 %LÉGENDELe rendement du capital est égal au rapport du bénéfice d'exploitation net après impôt, tiré des résultats financiers trimestriels, et ajusté pour bien représenter le bénéfice économique, sur l'actif économique de la société.Le coût du capital englobe ceux des emprunts bancaires, des émissions d'obligations et le rendement qu'un investisseur peut attendre d'un autre placement à risque égal.L'écart résume sur cinq ans l'évolution de la capacité de la société de produire de la richesse pour ses actionnaires.Sources : Dr Jacques Saint-Pierre,LABVAL et Stockpointer
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