Dans un discours aux Nations unies, le directeur général de l'AIEA, Mohamed El Baradei, a de nouveau exhorté hier l'Iran à être le plus ouvert possible et à répondre rapidement à sa proposition sur le nucléaire.L'AIEA avait proposé le 21 octobre un accord au terme duquel l'Iran ferait enrichir à l'étranger son uranium faiblement enrichi pour obtenir du combustible pour son réacteur de recherche de Téhéran, une proposition destinée à apaiser les inquiétudes sur le nucléaire iranien.Les trois négociateurs - États-Unis, Russie, France - de ce projet d'accord l'ont accepté. Mais Téhéran ne l'a encore ni approuvé ni rejeté, et l'AIEA comme les Occidentaux cachent de moins en moins leur impatience.Le chef de la diplomatie britannique, David Miliband, en visite à Moscou, a déclaré hier que la Russie et la Grande-Bretagne voulaient une «réponse rapide». Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a indiqué de son côté escompter une réponse positive de l'Iran.«Si la réponse iranienne (aux propositions de l'AIEA) est dilatoire comme il me semble, nous n'accepterons pas», a prévenu pour sa part le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, à l'issue d'entretiens avec son homologue allemand. L'Iran a de son côté répondu qu'il souhaitait voir le projet complété, et proposé une nouvelle réunion sur le sujet au siège de l'AIEA à Vienne.Le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, qui se trouve à Kuala Lumpur (Malaisie), a indiqué que son pays avait «étudié la proposition [mais avait] quelques remarques techniques et économiques» nà faire valoir.
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