
La matière grise se fait rare
Les salaires sont bons. Mais les recrues sont rares dans le secteur de la métallurgie. C'est le constat du déjeuner-causerie qui a réuni, hier matin, à l'Université Laval, hommes d'affaires, enseignants et hauts fonctionnaires d'un domaine qui procure au Québec 28 000 emplois dans 150 entreprises. Pour l'ex-directeur du Centre intégré de formation en métallurgie du Cégep de Trois-Rivières, Robert Bergeron, les débouchés sont là. «Le problème, c'est d'aller chercher la matière première [...], la matière grise.»